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Un réseau international intégré pour des solutions sur-mesure

Un entretien avec Christophe Bourreau, directeur de BARNES New York.

De premier plan dans l’immobilier international de luxe, BARNES accompagne ses clients en Floride depuis 2002. J’ai rejoins BARNES en 2008 dans le but de promouvoir le marché américain en France. En juin 2009, je suis devenu directeur de Barnes à Miami, une société de premier plan dans l’industrie internationale de l’immobilier de luxe. Barnes est présent dans la grande pomme depuis 2009, New York étant un marché prioritaire pour notre clientèle. Je suis devenu directeur de BARNES NY en 2011. Depuis, nous conseillons acquéreurs et vendeurs dans leurs projets immobiliers principalement à Manhattan et Brooklyn.

Vous et votre société

Quels services, quels produits, quelle activité ?

BARNES vous accompagne dans l’intégralité de vos projets en proposant l’ensemble des services indispensables à la réalisation d’une parfaite acquisition, du montage juridique à la décoration finale en passant par le financement, les formalités internationales, la domiciliation, les assurances, la gestion locative, etc.

Quel est l’esprit, la culture de votre entreprise ? Qu’est-ce qui la caractérise ?

Depuis sa création en 1995, BARNES réinvente l’immobilier de luxe et propose un réseau international intégré de façon à offrir des solutions sur-mesure à sa clientèle. De la transaction à la gestion locative, BARNES déploie aujourd’hui son expertise à travers plus de 10 métiers.

BARNES rassemble plus de 800 collaborateurs, tous experts et engagés, répartis dans plus de 15 pays et 85 bureaux. La promesse de BARNES réside dans la détention de biens immobiliers raffinés parmi les plus grandes capitales internationales et lieux de villégiature.

Véritable entreprise familiale, BARNES transmets à ses collaborateurs ses valeurs essentielles que sont l’excellence, le respect et son savoir-faire à la française.

Pourquoi êtes-vous venu vous installer à New-York ?

New York a toujours été un marché prioritaire considéré par notre clientèle, que ce soit pour un pied-à-terre ou un investissement. New York était simplement la suite logique de développement de notre bureau BARNES.

Quel conseil donneriez-vous à ceux qui souhaitent s’installer à New York?

S’installer à New York est un projet de vie aussi excitant qu’il peut être difficile… Mon conseil serait de toujours être accompagné par des experts dans chaque domaines lié à un projet d’expatriation : comptable, avocat, agent immobilier…

New York et vous…

Qu’est-ce qui vous plaît à New-York ?

New York est une terre d’opportunité. C’est une ville en mutation constante où tout est possible lorsqu’on a l’ambition et qu’on fournit les efforts nécessaires à cette ambition.

C’est aussi la capitale du monde où tout type de cultures et profils sont présents et participent à faire de New York une ville d’une richesse incomparable.

Quel est votre quartier préféré à NY City ou autour ?

J’aime beaucoup Williamsburg, qui a su se redessiner et se repenser entièrement au cours des 15 dernières années.

Les États-Unis et vous?

Qu’est-ce qui vous plaît aux Etats-Unis ?

Ce qui me plait le plus aux Etats-Unis est cette culture de l’entrepreneuriat et de l’acceptation de l’autre.

“Pied-à-terre Tax” annulée, modifications des Mansion et Transfer Taxes : ce qu’il faut savoir

En vue de boucler son budget 2019, et après l’émoi suscité par la vente record de l’appartement le plus cher de l’histoire du pays, l’état de New York avait en tête ces derniers mois de créer une taxe “pied-à-terre” sur les propriétés secondaires de luxe. Après de vifs débats, l’industrie immobilière de la ville a obtenu que ce projet soit abandonné, craignant que l’impact ne soit trop important sur un marché en proie à un ralentissement depuis 2017, et sur ce segment du haut-de-gamme en particulier.

La partie n’était pas gagnée d’avance, tant il était vigoureusement défendu par les leaders démocrates fraîchement élus. En effet, ces derniers argumentaient que le projet de loi aurait pu contribuer à financer les transports en commun (MTA), à freiner les ardeurs souvent peu populaires des promoteurs immobiliers et à cibler spécifiquement les élites, décidément pointées du doigt à travers l’Occident. L’élan soudain pour cette nouvelle taxe a surpris jusque dans les rangs démocrates. Il va sans dire que les acteurs de l’industrie immobilière ont réagi avec d’autant plus de véhémence qu’ils n’avaient pas été consultés.

Les promoteurs immobiliers ont donc rapidement engagé des lobbyistes et ont présenté aux législateurs des projections et analyses économiques démontrant l’impact très négatif d’une telle taxe, ainsi que les difficultés de sa mise en oeuvre. En effet, comment déterminer précisément l’utilisation qui est faite d’une propriété (résidence principale ou secondaire) ? Le projet a été enterré dans la foulée…

Pour autant, le 5 avril, cette proposition de taxe disparue, les législateurs sont rapidement revenus à la charge en proposant d’augmenter une taxe existante (la “Mansion Tax”), qui est payée une seule fois par l’acquéreur pour tout achat de plus de 1 million de dollars. Cette taxe qui était jusqu’alors de 1% pour toutes transactions supérieures à $1M, pourra donc, à compter du 1er juillet 2019, aller jusqu’à près de 4% pour un achat immobilier supérieur à $25M.

Par ailleurs, la State Transfer Tax a également été amendée, passant de 0.4% à 0.65% du prix de vente, dès lors que le montant de la vente dépasse les $3M. À noter que cette taxe est généralement de la responsabilité du vendeur (hors programmes neufs).

Le président de l’Assemblée de l’état de New York, Carl E. Heastie, a déclaré que l’impôt sur les transferts de propriété (“Transfer Tax”), prélevé au moment du closing, sera plus facile à gérer, et que les revenus générés iront principalement au métro de NYC. Selon les projections, cela pourrait rapporter de $300M à $650M additionnels par an.

Conclusion, il est fortement recommandé à tous ceux qui ont un projet d’acquisition à New York à court terme de profiter des prochaines semaines pour le concrétiser, avant que l’application de la loi ne soit effective au 1er juillet 2019 !

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Les chiffres à retenir

L’acquisition du penthouse à 238 millions de dollars par Kenneth C. Griffin devient la transaction record la plus élevée des Etats-Unis, et a remis à jour la question d’une taxe pied-à-terre.

1er juillet 2019 : Début de l’augment graduée des Transfer et Mansion Taxes à partir de 2 millions de dollars.

Entre 300 et 650 millions de dollars par an : estimation du montant qui sera généré par la hausse des deux taxes.

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Sources: NY Times, City Realty, Crains New York, Bloomberg

L’immobilier bouge fort à Bedford-Stuyvesant

Juste deux syllabes accolées : Bed-Stuy et immédiatement, un air nonchalant et dans le coup flotte dans l’atmosphère. Est-ce le dernier groupe musical branché de New York, une nouvelle marque de prêt-à-porter ? Non, un quartier très en vogue au centre de Brooklyn, Bedford-Stuyvesant.

Un petit peu d’histoire pour les champions

On en apprend tous les jours (et heureusement, ce n’est pas fini) alors on partage avec vous. La célèbre ville de New York a été rebaptisée New York par les Anglais en 1694, avant elle portait le nom de Nouvelle-Amsterdam, dont Pieter Stuyvesant fut le gouverneur. Et comme un juste retour des choses, ce quartier de Brooklyn lui rend hommage.

Un cachet fou

C’est un district qui reflète à merveille le phénomène de gentrification. Son très chic voisin Williamsburg y est pour quelque chose, c’est certain. Autrefois un quartier que l’on qualifiait de difficile, Bed-Stuy voit sa cote de popularité grandir à vue d’oeil, surtout à l’ouest. Les investisseurs immobiliers l’ont bien compris, ils sont toujours les précurseurs des mouvements du marché immobilier. Les particuliers et les acheteurs qui sont en quête de bonnes affaires suivent la tendance. Ils savent que Bedford-Stuyvesant est le quartier en devenir, enfin façon de s’exprimer, il est déjà en plein boum. Et cela, grâce à une communauté très soudée, les habitants sont hyper dynamiques et veulent améliorer leur lieu de vie. Les restaurants, les bars se rénovent, les épiceries fines et cafés ont pignon sur rue et sont très accueillants. On aime prendre le temps de se parler et d’échanger à Bed-Stuy.

Les emblématiques rues bordées de Brownstones, ces maisons de briques rouges, font le charme du quartier. On y trouve aussi les couleurs du 19ème siècle avec des anciens locaux industriels qui sont de plus en plus rénovés en appartements contemporains de type loft.

Un quartier en plein essor

La partie calme et « bourgeoise » de ce quartier que l’on considère comme populaire se trouve à l’ouest. On affectionne tout particulièrement l’alignement des immeubles en gré rouge avec leur escalier de pierre et les rues bordées d’arbres. C’est le Brooklyn du cinéma, comme on aime le voir dans nos séries préférées avec le baiser de bonne nuit (début d’une belle histoire d’amour) sur les marches du perron. Vive le romantisme.

Pour le shopping, les boutiques de Fulton Street débordent de trésors et cette artère est très populaire. On vient direct et exprès de Manhattan pour flâner et dénicher la perle rare. La passerelle suspendue entre les 2 côtés de la rue est un petit bijou pour les amateurs de photographies. Et pour trouver des petites échoppes insolites, nous vous recommandons Lewis Avenue ou Malcom X boulevard. Des librairies indépendantes, des cafés et boulangeries et même un petit marché local avec des producteurs des régions avoisinantes.

Vivre à Bed-Stuy, voilà, une très bonne idée. Les prix de l’immobilier sont encore attractifs, à l’achat et à la location, cela attire une population de jeune famille, de trentenaires et d’étudiants. Les surfaces sont plus grandes, les jardins publics sont animés, le quartier bouge et est très bien desservi par les transports en commun. Plusieurs lignes de métro permettent de se rendre à Manhattan. Et cela vaut de l’or pour le « commute » journalier bureau maison.

Comme partout à New York, tout va très vite. Ce n’est pas une légende. Le marché immobilier de Bedford-Stuyvesant est en pleine expansion. Le quartier se bonifie de jour en jour. Et les bonnes affaires immobilières de New York se trouvent de ce côté-ci de l’East River.

Feu vert pour Greenpoint, Brooklyn

Voici un petit jeu de piste : un quartier de New York, face au Queens, au-dessus du célèbre quartier de Williamsburg, à la pointe nord de Brooklyn.

Vous avez trouvé ? Un petit quartier calme et tranquille qui vaut le détour : Greenpoint

Découvrez ci-dessous.

L’immobilier à Greenpoint

Et cela se sait, sur le marché immobilier, où il faut toujours avoir une longueur d’avance.

Ce quartier surnommé le « Little Poland » à cause d’une forte immigration polonaise au début du siècle précédent, est le quartier prometteur, celui dont les prix au m2 vont exploser. D’ailleurs, on doit vous le confier, certains investisseurs immobiliers achètent des appartements, des grands lofts, des anciens entrepôts désaffectés et aussi des brownstones pour les revendre à très court terme. Un achat / revente express que l’on appelle flip.

D’hier à aujourd’hui

Greenpoint a conservé certaines de ses caractéristiques industrielles datant de la fin du XIXe siècle. À cette époque, la région abritait de nombreux chantiers navals, entreprises de verre et toutes sortes d'usines. Depuis, le quartier a su profiter de ces espaces vacants et leur donner un relooking moderne. Les développeurs achètent et rénovent de grandes usines, les transformant en prestigieuses appartements au design contemporain (actuellement à la mode). Le cachet du quartier est indéniable, même les familles ont commencé à le remarquer. L’immobilier à Greenpoint est très attractif, d'une part pour son esprit paisible et familial, d'autre part pour son école internationale : par exemple, le Ecole franco-américaine École de moniteurs PS 110. Ce qui est vraiment intéressant, c'est que les prix sont toujours raisonnables et moins chers que son voisin ultra tendance, Williamsburg.

Il fait bon flâner

Une atmosphère bohème où la douceur de vivre est une évidence. Des galeries d’artistes, des pâtisseries, des bars branchés et des boutiques tendance côtoient les maisons familiales et les petits immeubles de briques rouges.

Le shopping est extra, on trouve des créateurs et des designers d’Europe et du monde entier. Les pauses snacks entre les boulangeries souvent polonaises de génération en génération et les restaurants d’un nouveau concept (sans chichi) sont de grandes découvertes gourmandes. Comme ces cafés : mi-fleuriste, mi-café ou mi-librairie. C’est raffiné et cosy à la fois, on adore.

L’East River

Il fait bon se promener à Greenpoint, dans les rues animées ou dans le Transmitter Park avec sa belle jetée aménagée, c’est le rendez-vous des familles et des amis pour des joyeux moments de farniente avec en prime, un panorama de folie sur Midtown. C’est le point de départ de l’East River Ferry, qui vous emmène à Manhattan. Une traversée bien plus aérée que le métro et des vues sur la Skyline à vous décrocher des sourires quotidiens. Le « commute » (trajet bureau-maison) devient un vrai plaisir.

Et sur le front de mer, on trouve toujours et encore des pêcheurs (dès qu’il y a un cours d’eau aux US, il y a des fans de canne à pêche) mais aussi de plus en plus de restaurants à la mode et des salles de concert. Un petit coup de coeur qu’on partage avec vous, les restaurants flottants avec une vue magnifique sur les couchers de soleil. On ne s’en lasse pas, c’est vraiment trop beau.

Acheter à Greenpoint, c’est la bonne idée du moment à New York. Alors, saisissez les opportunités immobilières avant qu’il ne soit trop tard et vivez relax au nord de Brooklyn.

Crédit photo: Wikimédia

HUDSON YARDS: Ce que vous devez savoir

En 2005, Related et Oxford Property Group commencèrent leurs travaux sur le côté ouest de Manhattan. Ceux-ci aboutirent à la création de Hudson Yards, le plus grand projet immobilier privé aux États-Unis (en terme de surface). Situé entre la 10ème et 11ème avenues, la première phase de ce projet de plusieurs milliards de dollars ouvre enfin ses portes le 15 mars 2019.

Depuis plusieurs mois, l’immobilier new-yorkais fait débat. Comme nous l’avons mentionné dans notre newsletter précédente, Amazon comptait ouvrir son deuxième siège à New York ; cela aurait créé, entre autres bénéfices pour la ville, plus de 25 000 emplois, en contrepartie desquels 3 milliards d’allègements fiscaux auraient été accordés. À la lumière de ces récents événements, d’aucuns semblent oublier que la ville a également apporté un soutien important au projet Hudson Yards, et ce depuis plus de dix ans…

Voici le détail du projet:

Les boutiques et restaurants de Hudson Yards: 7 étages de boutiques, grandes enseignes et plus de 25 restaurants.

Navire : Oeuvre interactive conçue par Thomas Heatherwick comme un lieu de rencontre public permettant aux visiteurs de voir New York sous une nouvelle perspective à travers différents angles.

Bord : De plus de 300 mètres, Edge sera la plus haute terrasse d’observation en plein air de l’hémisphère occidental, ainsi que la cinquième plus haute du monde. La date d’ouverture n’a toujours pas été annoncée mais les réservations sont déjà ouvertes pour le premier trimestre de 2020.

15 verges Hudson: Premier bâtiment résidentiel du projet, de plus de 85 mètres de haut, conçu par Diller Scofidio + Renfro et le groupe Rockwell. Plus de la moitié des appartements ont déjà été vendus.

30 verges Hudson: La plus haute tour du projet, conçue par le cabinet d’architecture Kohn Pedersen Fox Associates. Cette tour inclura la terrasse d’observation Edge.

35 verges Hudson: Tour à usages multiples, conçue par David Childs de Skidmore, Owings + Merrill. Elle contient 143 appartements, ainsi qu’un club de sport Equinox. Un hôtel de luxe y ouvrira également ses portes dans les prochaines années.

55 verges Hudson: Kohn Pedersen Fox a uni ses forces avec Kevin Roche, John Dinkeloo and Associates pour concevoir ce bâtiment de bureaux. Ouvert depuis 2018, il accueille déjà des locataires, dont plusieurs cabinets d’avocats et groupes financiers.

Les chiffres à retenir

16 MILLIARDS DE DOLLARS DE CONSTRUCTION

19 MILLIARDS DE DOLLARS PAR AN DE CONTRIBUTION AU PIB DE LA VILLE DE NEW YORK

55,752 EMPLOIS CRÉÉS SUR MANHATTAN OUEST

4,5 MILLIONS DE M² (INCLUANT PARCS, COMMERCES, BUREAUX, HÔTELS, …)

15 HUDSON YARDS – DEPUIS $3,900,000 POUR UN 2-CHAMBRES, JUSQU’À $32,000,000 POUR UN PENTHOUSE

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Sources: Hudson Yards, NY Curbed, Archpaper, CNN, NY Times, Business Insider

Il n’y aura pas de siège Amazon à New York

Comme annoncé depuis de nombreux mois, Amazon projetait d’ouvrir son second siège officiel à New York. Marche arrière le 14 février, la compagnie a indiqué avoir définitivement renoncé.

L’ouverture d’un nouveau siège Amazon à New York aurait été grandement bénéfique pour la ville. En effet, elle promettait un investissement de 2,5 milliards de dollars dans la Grosse Pomme, ainsi que la création de 25 000 emplois. Alors qu’en 2017, le maire Bill de Blasio avait annoncé un plan pour la création de 100 000 emplois, l’installation d’Amazon aurait placé New York dans la bonne voie pour atteindre cet objectif. Cela aurait même pu représenter le début d’une nouvelle ère pour la ville. L’installation d’un tel géant économique aurait montré que New York est prête à devenir un pôle technologique important, et aurait ainsi attiré dans son sillage de nombreuses autres entreprises et start-ups du secteur. Cela aurait également permis à la ville de diversifier encore davantage son économie ; et à terme, de prouver que la Californie n’est plus nécessairement la meilleure option pour les entreprises de technologie aux États-Unis.

Bien que ce nouveau siège présentât de nombreux avantages pour la ville, quantité de new-yorkais s’y sont opposés. Une campagne de contestation organisée sur les réseaux sociaux contre le géant Amazon a eu beaucoup d’impact à cet égard. D’aucuns s’inquiétaient notamment que cette arrivée ouvrirait la porte à la spéculation immobilière sur Long Island City et ses quartiers environnants. Mais de fortes critiques se sont aussi exprimées sur le fait que la ville avait consenti à accorder à Amazon de conséquents avantages fiscaux afin de pouvoir emporter la compétition face à d’autres villes. Or ce manque à gagner, selon les contestataires, aurait pu bénéficier à la maintenance du réseau de transports publics, aux écoles publiques, aux plus défavorisés, …

In fine, Amazon a décidé d’annuler son projet, estimant qu’il n’était pas aussi bénéfique qu’initialement prévu. L’entreprise déclarait récemment sur son blog qu’elle ne poursuivra plus l’idée d’un second siège à New York, même si, selon les dirigeants, une grande majorité de new-yorkais soutenait le projet: “Bien que les sondages montrent que 70% des new-yorkais soutiennent nos projets et investissements, plusieurs politiciens ont clairement fait savoir qu’ils s’opposaient à notre présence et ainsi ne collaboreraient pas avec nous afin d’établir les relations requises pour l’avancement de ces projets que nous, et beaucoup d’autres, envisagions pour Long Island City.”

On aurait pu se dire que, malgré les contestataires, Amazon se serait tout de même installée à New York étant donné que la majorité y était apparemment favorable. Cependant, la direction du groupe a craint que cela ne ternisse trop l’image de marque, étant donnée la quantité de presse négative reçue depuis l’annonce de leur nouveau siège new-yorkais. Ce changement de décision d’Amazon pourrait avoir de graves répercussions sur la ville à terme, prouvant aux entreprises, une fois de plus si nécessaire, qu’il n’est pas si facile de s’installer à New York.

Une fenêtre d'opportunité à Williamsburg, Brooklyn

Dans la vie, il y a des opportunités qui s’offrent à nous mais on n’est pas toujours prêt à les saisir. Mais là, il faut se lancer car cette occasion ne se présentera pas deux fois. On vous emmène dans le quartier le plus branché de BrooklynWilliamsburg.

Ce quartier a littéralement explosé, les grandes enseignes se sont implantées, les restaurants et les bars à la mode débordent d’inventivité pour attirer une population que l’on caractériserait de cool. Excusez-nous pour ce langage familier mais il fait vraiment très bon vivre à Williamsburg, l’énergie y est positive et entraînante. Les soucis, ne savent pas nager et restent de l’autre côté de l’East River.

Un vent artistique souffle sur ce quartier, le street art illumine certains murs et les grands noms comme Robots Will Kill, Nick Walker, en autres viennent régulièrement peindre et égayer la ville de leur art.

C’est le quartier des grands lofts stylés, des immeubles de grand standing ont poussés comme des champignons au bord de l’East River offrant des panoramas époustouflants, des immeubles ultra modernes et luxueux sont en construction pour accueillir une clientèle de jeunes cadres dynamiques, des jeunes familles avec enfants.

Et puis cette vue à couper le souffle sur la skyline de Manhattan, impossible de se lasser des couchers de soleil en savourant un cocktail sur un rooftop à la mode ou encore mieux, lové dans un sofa confortable avec votre moitié, en pensant au programme du week-end au coeur de Brooklyn. Il y a tant à faire de ce côté de la rivière.

Des concept-stores insolites et un marché aux puces – Brooklyn Flea Market– très bien achalandé pour trouver une pléthore d’objets vintage très hipster. Se promener et flâner sur Bedford avenue, et les blocs voisins animés pour découvrir des petites boutiques installées dans d’anciens entrepôts désaffectés, et tomber nez à nez avec la célèbre Mona Lisa de Williamsburg, on ne dira rien à Leonardo. Et pour les gourmands qui aiment les nouvelles saveurs, le marché de Smorgasburg est incontournable, les accros du Bio, du chocolat et des coffee shops vont être aux anges.

On vous a mis, l’eau à la bouche, maintenant passons aux choses sérieuses. On le sait de source sûre, les prédictions (pas celle de Madame Soleil) vont toutes dans le même sens, ce quartier ultra-tendance, va devenir encore plus recherché et les prix de l’immobilier vont s’envoler d’ici 3 ans. Et, il existe une fenêtre espace-temps, pour réaliser un investissement immobilier d’avenir. On vous explique, à partir de janvier 2019, des travaux d’envergure vont être réalisés dans le métro reliant Manhattan à Williamsburg. Pour être plus précis la ligne L va être fermée. Un inconvénient de taille, on l’admet, mais temporaire. Dès aujourd’hui, les immeubles en construction et les appartements sur le marché de la vente voient leur prix baisser. Une occasion en or à saisir car les travaux ne dureront pas éternellement, on connaît trop bien l’efficacité américaine, le travail jour et nuit, ils savent faire avec brio.

De plus, vous pourrez vous extasier tous les jours de la lumière incroyable sur la Skyline de Manhattan, en traversant le pont de Williamsburg à pieds, à vélo, ou en voiture.

Profiter de cette baisse des prix de l’immobilier et acheter un appartement luxueux à Williamsburg, Brooklyn est un investissement des plus intelligents. Dans 3 ans, ce bien immobilier aura pris de la valeur.

Vivre dans les sommets de Manhattan, dans l'Upper East Side

L’Upper East Side est l’un des quartiers les plus chics où vivre à Manhattan. C’est bien simple, faisons un petit jeu, allez sur google map, tapez Manhattan, vous serez instinctivement attiré par une belle masse verte, Central Park, et comme par enchantement c’est là que vous voudrez vivre.

Situé au nord-est, entre Central Park et l’East River, ce quartier est habité par une population très aisée, les immeubles sont luxueux et abritent des appartements qui font souvent la une des magazines prestigieux, et l’on comprend pourquoi. Les « doormen » en habit, les fameux portiers, et les services de conciergerie sont monnaie courante.

New York est une ville unique et le quartier de l’Upper East Side l’est encore plus. Son architecture mêlée de gratte-ciel, d’immeubles en pierre de très grand standing, et de « brownstones » cohabite avec des grands palaces comme le Pierre, le Plaza et le Trump Palace Condominiums. Les rues sont résidentielles ou commerçantes, ultra propres et sécurisées. Les noms sont connus dans le monde entier : Park avenue, Lexington, Madison avenue (réputée pour être l’une des plus chères), et la célèbre 5th. Son ambiance et son dynamisme urbains sont légendaires, tout le monde rêve de vivre au cœur de ce quartier, dans l’un de ces appartements éclairés de lumières scintillantes. Les résidences sont très modernes, des murs en baies vitrées avec vue sur la ville ou le parc, des salles de sports et des piscines, ou bien anciennes avec le charme et le standing de belles entrées d’immeuble en marbre, des ascenseurs avec liftier et majordome et des appartements cossus.

Vous serez peut-être surpris du nombre d'enfants qui vivent dans le quartier, car le Upper East Side est au cœur d'un quartier familial, avec certaines des meilleures institutions académiques. Au total, il y a environ 51 écoles dont un lycée français. Les mamans de l'UES songent déjà à inscrire leurs nouveau-nés dans une classe maternelle de premier ordre. Ne pensez pas une seconde que cet établissement privé n'est peuplé que d'amateurs de baguette. Les 1 337 étudiants chanceux représentent plus de 55 nationalités différentes.

Le majestueux Central Park attire lui aussi les résidents new-yorkais avec enfants (les arbres et les enfants, une belle histoire d’amitié), 341 hectares en plein cœur de la ville, pour les petits, les grands (sportifs ou pas) et aussi les musiciens, un rendez-vous assuré avec la bonne humeur. Des lacs artificiels, des chemins piétonniers, les fameux 2,54 km autour du Reservoir, (2 tours minimum en petites foulées, SVP pour maintenir la forme), 2 pistes de patinage sur glace, 21 terrains de sports et le célèbre zoo d’où le petit lionceau Ryan s’est échappé (les enfants savent très bien de quoi nous parlons), tout cela entouré par d’immenses buildings et le bouillonnement incessant de la ville.

Le quartier possède tous les atouts recherchés par une clientèle très aisée, eh oui, le prix au m2 est élevé mais comme dit une célèbre marque « parce que nous le valons bien ». Les hommes et les femmes d’affaires, les personnes fortunées et ceux qui ont un haut pouvoir d’achat affectionnent ce district de NY.

C’est aussi un centre culturel important de la ville avec de grands musées comme le Metropolitan Museum of Art, le Guggenheim, la Frick Collection pour n’en citer que quelques-uns. Haut lieu de la mode également, les plus belles boutiques et marques du monde se trouvent dans les rues animées de l’Upper East Side, la route est tracée vers la Mecque du shopping en direction de la 5th et de Madison. Les restaurants et les cafés sont au sommet des dernières tendances en termes de décoration et de gastronomie, les chefs sont à la recherche perpétuelle de nouvelles saveurs et de créativité pour séduire les résidents. Vous ne pourrez qu’adorer.

Un petit cliché, on vous l’accorde, mais simple et pure vérité, la magie de Manhattan est là, dans les rues de l’Upper East Side. Venez voir par vous même.

Une des plus belles Townhouses de l’Upper West Side à la vente

Cela fait un certain temps que cette Townhouse n’a pas été sur le marché. Achetée en 2009 par Bob Weinstein le co-fondateur des studios Miramax pour $15,000,000, la maison de 5 étages est située au 39 West 70th Street et est à la vente à $ 19 million. C’est un prix de vente important mais pas déraisonnable compte tenu de la qualité du bien.

Offrant 6,600 SQ FT ( 613 M2 ) sur 7 niveaux, les acquéreurs disposeront de 5 chambres avec salles de bain. Au rez-de-chaussée une grande cheminée fonctionnant au gaz , des moulures aux détails remarquables mais surtout de grandes baies vitrées donnent du caractère.

De nombreux détails de design sont disposés dans tout l’espace. A l’étage, la master bedroom dispose d’un grand dressing de 14 M2 et de trois espaces extérieurs ( jardin, terrasse et rooftop ) mais l’un des points qui fait la singularité de cette townhouse est sa salle de sport couplée à un demi-terrain de basketball.

Un marché où les promoteurs concèdent de plus en plus dans les négociations

Avec sa façade en verre ondulée, le 252 East 57th Street fut un des premiers nouveaux développements ayant pour ambition de redessiner le Nord de Midtown East lors de son lancement début 2014. Mais après une longue période de ventes peu dynamique – environ la moitié des copropriétés, soit 95 unités, restent invendues – les développeurs ont décidé qu’il était impératif de prendre de nouvelles mesures incitatives. En plus d’une première baisse de prix l’année dernière, certains promoteurs proposent désormais aux brokers une commission de 4%, dont 1% est rémunéré dès la signature du contrat. Les promoteurs essaient au mieux de se différencier afin d’attirer toujours plus d’acheteurs potentiels.

Depuis quelque mois, la baisse des prix des condos haut de gamme a atteint un chiffre record.Cependant, la diminution des prix n’est pas la seule façon d’attirer les acquéreurs. Ces derniers peuvent demander à ce que le vendeur prenne en charge les tranfer taxes (frais de transfert de l’ordre de 2% du prix de vente). Ne voulant pas afficher publiquement la baisse des prix, ils offrent donc d’autres avantages en compensation. Concernant les immeubles avec un nombre important d’invendus, il est nécessaire d’être imaginatif.

D’autant que les promoteurs subissent une pression importante. Les prêts de construction sont conséquents et les créanciers anxieux à l’idée de ne pas se faire rembourser. Les banques demandant même à combien seront louées les plus grandes unités.

Aujourd’hui, il est plus difficile de vendre les nouveaux condos ayant été évalués en 2014 et 2015 à des prix très élevés, près de 2 ans avant d’être livrés. A cela s’ajoute le fait que nombre d’entre eux arrivent sur le marché sur une même période.

Les ventes de nouveaux développements ont chuté de 13,2 % depuis l’année dernière. 479 unités de moins ont été vendues au cours du quatrième trimestre 2016 par rapport à la même période en 2015. Pendant ce temps, la durée de commercialisation moyenne sur le marché en nombre de jours a bondit de 20,7% (soit 181 jours).

Ces derniers mois, le ralentissement des ventes a effrayé un grand nombre de promoteurs, notamment CL investment, qui a mis fin à la rénovation d’un condo de luxe au prix de 300 millions de dollars au 287 Park Avenue South, l’automne dernier. En février, la société d’investissement chinoise a également vendu 32,9% de ses parts à Coda, le groupe Magnum Real Estate spécialisé dans la rénovation rental-to-condo sur 385 First Avenue. De son coté, Kuafu Properties a mis un terme à son développement au 161 East 60th Street, un site de 300 millions de dollars maintenant contrôlé par Denis Shan l’ex-directeur de Kuafu. De plus, JDS Development Group et Property Markets Group ont suspendu leurs ventes à 111 West 57th Street l’année dernière.

Même si certaines offres ne sont pas très attractives pour les promoteurs, la majorité d’entre eux n’est plus en mesure de refuser le deal. Dans un marché fort et dynamique, les vendeurs pourraient se permettre de refuser l’offre ; mais dans le contexte actuel, tout est à considérer. Aujourd’hui, les acquéreurs essaient par conséquent de faire payer les closing costs (frais de transactions), transfer taxes (les frais de transfert) ainsi que les mansion taxes, par les promoteurs.

Chaque promoteur choisit sa méthode. Un d’entre eux a récemment décidé d’offrir certains frais sur l’ensemble d’un quartier. Il est cependant beaucoup plus fréquent d’adopter une approche de vente « immeuble par immeuble » ou « unité par unité ».

Le prix ou la participation aux frais n’est pas le seul sujet de négociation. Dans certains cas, on peut demander des modifications sur mesure. Ou même une voiture ! Les promoteurs d’une maison au 357 West 17th Street demandant 36,8 millions de dollars, ont inclus une Bentley d’au moins $200,000.

Le partage des prix et des dépenses n'est pas le seul sujet de négociation. Dans certains cas, vous pouvez demander des modifications personnalisées. Comme une voiture, par exemple: les promoteurs d'une maison au 357 West 17th Street demandant $36,8 millions, incluent une Bentley valant au moins $200000.

Le prix ou la participation aux frais n’est pas le seul sujet de négociation. Dans certains cas, on peut demander des modifications sur mesure. Ou même une voiture ! Les promoteurs d’une maison au 357 West 17th Street demandant 36,8 millions de dollars, ont inclus une Bentley d’au moins $200,000. « Offrir une commission plus élevée ne vend nécessairement pas un appartement, mais attire l’attention des brokers » d’après le président d’une entreprise de promoteurs. Tout le monde sait qu’il y a beaucoup de produits disponibles a Midtown, il est donc indispensable de se différencier. »

Cependant dans certains cas, la seule façon de vendre reste de réduire les prix.

« Les développeurs proposent non seulement de couvrir les closing cost (frais de transaction), mais ils franchissent la barrière finale : les prix », a déclaré un broker New-Yorkais. « La baisse des prix affecte non seulement les personnes ayant acheté dans l’immeuble et qui essaient de revendre, mais aussi les propriétés voisines. »

Lorsque le haut de gamme ajuste ses prix pour faire face au marché baissier actuel, les montants peuvent donner le tournis… Par exemple, ce penthouse triplex à 12 East 13th Street qui demandait plus de 30 millions de dollars initialement est désormais proposé à la vente à « seulement » 16 millions de dollars !

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