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«Quartiers de New York» : À la découverte de TriBeCa

Propos recueillis par Rachel Brunet, directrice et rédactrice en chef du Petit Journal New York

Bienvenue dans notre dossier éditorial « Quartiers de New York » présenté par BARNES New York. Nous vous invitons, régulièrement, à visiter les différents quartiers de la ville dans les yeux des francophones qui y sont installés. Ils racontent leur quartier, avec leurs mots, leurs goûts, leurs habitudes. Aujourd’hui, nous découvrons TriBeCaTRIangle BElow CAnal Street en compagnie de Séverine Cohen. Co-fondatrice du site « Frenchy Moms » et du groupe Facebook « Les Parents de New York et du New Jersey », elle nous raconte son quartier de TriBeCa, à l’orée de deux autres quartiers, Battery Park et Financial District.

Vous habitez TriBeCa. Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce quartier ?

Nous avons quitté Paris avec nos deux enfants, en bas âge à l’époque, il y a presque 8 ans. Après plusieurs voyages et de grandes balades d’exploration dans New York, je me suis retrouvée par hasard dans le sud de Manhattan et j’ai découvert ce quartier. J’ai tout de suite eu un gros coup de foudre pour TriBeCa. Je suis Parisienne, j’avais envie de vivre dans un quartier à échelle humaine avec de petites rues, de petits commerces, des espaces verts et une vraie communauté, j’ai trouvé mon bonheur à TriBeCa.

Vous habitez TriBeCa, mais vous avez le sentiment d’habiter trois quartiers différents. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi, quand on vit à TriBeCa, on vit aussi à Battery Park et dans le Financial District ?

Bizarrement, mon immeuble a trois différentes entrées et trois différentes adresses : TriBeCa, Financial District et Battery Park. Mes déplacements se font chaque jour dans les trois quartiers. Ma grande fille va à l’école dans le Financial District, mon autre fille à l’école à TriBeCa et nous finissons nos journées à Battery Park pour des play dates. Il est très simple de se déplacer d’un quartier à l’autre en marchant, et parfois même, nous ne faisons pas la différence entre les trois quartiers. Habiter TriBeCa, pour moi, c’est habiter trois quartiers à la fois.

Comment est la vie de ce quartier, son ambiance ? Qu’est-ce qui le fait vivre, qu’est-ce qui l’anime ?

TriBeCa est comme un petit village rempli de familles avec des enfants de tous âges , nous nous connaissons tous : le coiffeur, le marchand de glaces , le deli du coin, les familles… J’aime pouvoir dire bonjour aux gens que je connais et que je croise dans la rue comme en Europe.

Vous êtes une maman. Comment est la vie avec des enfants et en famille dans le West Village ? Y a-t-il beaucoup de familles ?

Il y a énormément de familles avec de grands, de petits enfants, des poussettes… On aime appeler TriBeCa le « diaper district ». Il y a des familles du monde entier. Il n’y a pas d’écoles françaises mais dans l’école publique américaine de ma plus jeune fille, il y a un programme « after school » en français. Pour les familles , il y a un choix énorme d’activités pour enfants, des jardins, des cours de danse, de musique, de natation, et même un centre où les familles peuvent se retrouver.

Vous êtes la co-fondatrice du groupe « Les parents de New York et du New Jersey » ainsi que la fondatrice du site « French Mums ». Quelles sont vos adresses de maman dans votre quartier ? Et vos adresses de femme ?

Je suis la co-fondatrice du groupe les « Frenchy Parents de New York et du New Jersey » avec Capucine de Marliave, une maman qui habite à Battery Park et que j’ai rencontrée il y a quelques années en faisant du shopping avec les enfants chez J.Crew. Pour vous dire la convivialité de ce quartier ! Nous avons créé ce Groupe Facebook pour échanger entre familles francophones à New York et dans le New Jersey ainsi qu’un site web avec toutes nos adresses en famille, en français et en anglais.

Mes adresses favorites dans le quartier : Bonjour Kiwi pour les plus jeunes avec de supers activités en français. Le Districtle supermarché avec des produits français pour déguster une pâtisserie au bord de l’eau. La boutique Ever After pour habiller les enfants. J’adore passer du temps chez Target juste en bas de chez moi et Century 21 pour y faire de bonnes affaires. J’aime aussi me détendre le temps d’un spa chez Air Ancien Bath.

Dépeignez-nous l’endroit où vous habitez, ce qui vous a séduit, ce que vous aimez dans votre appartement ?

Comme je l’ai dit, mon building a trois adresses. C’est un très grand building mais bizarrement nous nous connaissons presque tous. J’aime la vue sur l’Hudson River, ça me donne l’impression de ne pas vivre dans une grande ville et de faire une pause.

En tant que Française, trouvez-vous un petit côté européen à ce quartier de par les habitants, les boutiques, les écoles ?

Ce que j’aime à TriBeCa est que tout est à taille humaine : boutiques, écoles, commerces. Certes, mon building est grand mais autour de moi, il y a beaucoup de petits immeubles en briques rouges et de petites maisons de ville. Les écoles font aussi très européennes avec des cours de récréation comme en France. J’adore parler avec les habitants de mon quartier : tous ont un accent comme moi et une histoire à raconter.

Vos endroits préférés à TriBeCa ?

L’été , j’aime me promener au bord de l’eau à Battery Park, faire du vélo avec les enfants. Aller chercher de la nourriture à la Food Court de Brookfield Place et me poser sur les pelouses de Battery Park. L’hiver, j’aime aller manger un brunch en famille en écoutant du jazz au Roxy Hotel. J’aime aussi me promener dans le mall Westfield pendant les fêtes, les décorations y sont magiques.

Est-ce que c’est un quartier que vous conseillez à ceux qui veulent acheter ou louer ?

Si vous pouvez acheter ou louer foncez ! TriBeCa est un quartier super attachant, j’y ai trouvé une vraie petite famille.

Comment avez-vous géré la quarantaine dans votre quartier ? Est-ce qu’être au bord de l’eau et dans un quartier aéré apporte un sentiment de sécurité quand on est en pleine crise sanitaire ?

Je me suis toujours sentie en sécurité à TriBeCa. Les gens sont très responsables, et tous portent un masque dans l’immeuble. Je me suis baladée du côté de Battery Park pour prendre un peu l’air, les gens étaient, et sont encore, très respectueux des distances, du port du masque et des gestes barrières.

Le quartier de TriBeCa a beaucoup souffert après le 11 septembre mais il s’est relevé. À côté des piscines du 11 septembre, j’adore regarder l’Oculus Calatrava qui représente un oiseau en plein envol. Je suis sûre qu’après le Covid, ce quartier se relèvera aussi bien qu’après le 11 septembre. New York is strong !

Pour conclure, si vous deviez décrire TriBeCa en trois mots ?

Village, famille, calme !

Parole d’experts - TriBeCa

Marché locatif: Avec un loyer mensuel moyen de $5,607 TriBeCa se loue beaucoup plus cher que la moyenne de Manhattan ($4,208 / mois). Le loyer de TriBeCa est 33% plus élevé que la moyenne de Manhattan. En juin 2020, le loyer moyen d’un appartement à Tribeca était de $3,618 pour un studio, $4,714 pour une chambre, $6,976 pour deux chambres et $9,397 pour trois chambres. Le loyer des appartements à TriBeCa a diminué de -3,0% au cours de la dernière année.

Marché de vente: Au 1er trimestre 2020, le prix médian de vente se situait à $3,337,000, en baisse de 25% par rapport à l’année dernière. Il y a eu un total de 59 transactions, soit une baisse de 13% par rapport au premier trimestre de l’année dernière. Le prix médian par pied carré était de $1,716, une variation de -13% en glissement annuel. Au premier trimestre, le prix de vente médian à Manhattan était de $1,060,000. TriBeCa fait partie des quartiers les plus recherchés de New York.

Parole d’experts - Battery Park

Marché locatif: Avec un loyer mensuel moyen de $5,605 Battery Park se loue beaucoup plus cher que la moyenne de Manhattan ($4,208 / mois). Le loyer de Battery Park est 33% plus élevé que la moyenne de Manhattan. En juin 2020, le loyer moyen d’un appartement à Battery Park était de $2,681 pour un studio, $3,585 pour une chambre, $5,574 pour deux chambres et $8,264 pour trois chambres. Le loyer des appartements à Battery Park a diminué de -6,1% au cours de la dernière année.

Marché de vente: Au 1er trimestre 2020, le prix médian de vente se situait à $960,000 en baisse de 29% sur douze mois. Au total, 25 maisons ont été vendues, ce qui ne représente qu’une différence de -3% d’une année à l’autre. Le prix médian par pied carré au premier trimestre était de $1,254, une variation de -15% en glissement annuel. À Manhattan, le prix de vente médian était de $1,060,000 sur la même période.

Parole d’experts - Financial District

Marché locatif: Avec un loyer mensuel moyen de $4,142 Financial district se loue moins cher que la moyenne de Manhattan ($4,208 / mois). Le loyer du Financial District est inférieur de 2% à la moyenne de Manhattan.En juin 2020, le loyer moyen d’un appartement dans le quartier financier était de $3,061 pour un studio, $3,878 pour une chambre, $5,516 pour deux chambres et $8,068 pour trois chambres. Le loyer des appartements dans le quartier financier a diminué de -2,8% au cours de la dernière année.

Marché de vente: Au 1er trimestre 2020, le prix médian de vente se situait à $999,000, une variation de -2% d’une année à l’autre. Au total, 69 propriétés ont changé de mains, en hausse de 15% par rapport au même mois l’an dernier. Au premier trimestre, le prix médian par pied carré était de $1,103, une variation de -4% en glissement annuel. Le prix de vente médian des maisons à Manhattan était de $1M.

Propos recueillis par Rachel Brunet, directrice et rédactrice en chef du Petit Journal New York

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Le marché immobilier new-yorkais alors que la pandémie s’estompe

Depuis plusieurs mois, la Pandémie du covid-19 a changé nos habitudes personnelles et professionnelles. Afin de continuer à faire marcher l’économie face aux consignes de durcissement, notamment avec le « stay at home order » annoncé par le Gouverneur, les employés se sont adaptés et ont dû trouver des solutions pour travailler à distance. Dans l’État de New York, même si la pandémie s’estompe peu à peu, le confinement est toujours de rigueur. Pour autant, le marché immobilier continue son chemin, dans l’attente d’une réouverture officielle du secteur, attendue fin juin.

Une valorisation des espaces extérieurs, des vues et des pièces annexes

Cet épisode de confinement montre de nouvelles prises de conscience concernant la qualité de vie et le bien-être chez soi, recherchés par la population dans son ensemble. Lors de l’annonce des consignes de confinement, beaucoup de citadins sont partis se réfugier dans leur maison de campagne ou dans des locations de vacances dans les montagnes proches, ou au bord de l’océan. Loin de la pollution, du bruit et du stress, et ce pendant plusieurs semaines, certains ont pris goût au calme et à la sérénité. Également, afin de pouvoir travailler dans un de chez soi de manière efficace, nombreux sont ceux qui se sont aménagés un bureau fonctionnel au sein de leur propre logement.

Cette situation profite aux détenteurs de biens, à la vente comme à la location, qui disposent d’une pièce supplémentaire pour faciliter le télétravail, d’un espace extérieur quel qu’il soit, d’une vue dégagée, mais aussi d’une environnement proche plus naturel et plaisant : s’éloigner de son lieu de travail grâce à l’émergence du télétravail.

Des nouveaux outils de travail pour le secteur immobilier

Malgré le ralentissement de l’épidémie, l’État de New York est encore loin de retrouver une « vie normale », quand bien même le trafic automobile (et piéton) en ville recommence à se densifier. Tout au long du confinement, avec l’interdiction des visites physiques, BARNES New York, comme ses homologues, s’est adapté et a développé une palette d’outils digitaux tels que les visites virtuelles, les plans en 3D, la vidéo et les visioconférences, pour accompagner au mieux ses clients dans l’accomplissement de leur besoin ou projet immobilier, qui ne saurait être retardé de plusieurs mois. Ces nouveaux outils ont démontré leurs performances et leur réelle utilité tout au long de cette période ; mais au-delà, une efficacité certaine, qui est tout à fait suffisante pour une formalisation de contrat malgré l’absence de visite physique.

Un marché immobilier qui reprend petit à petit

Pour chaque crise que New York a connu ces dernières années, l’immobilier s’est toujours montré être une valeur refuge. Même si le nombre de transactions et l’inventaire sont en baisse par rapport à l’année 2019, le marché semble repartir. Il faudra encore quelques semaines pour constater d’une reprise à des niveaux équivalents à la période pré-pandémie, ou si une nouvelle correction de marché, même modeste, et nécessairement à l’avantage des acheteurs, est à venir. Après six semaines de chute continue du nombre de transactions, ce chiffre est reparti à la hausse mi-mai, avec une première semaine à plus de 40 transactions, bien que restant très en-dessous des niveaux de 2019 (-80%). Même chose pour les nouvelles propriétés entrant sur le marché, avec plus de 130 nouveaux biens (certes encore 70% en-dessous par rapport à 2019). Le bas de la courbe semble avoir été atteint.

Des nouveaux programmes en souffrance

Alors qu’un propriétaire individuel new-yorkais n’est que rarement dans l’urgence de vendre, la solidité économique des patrimoines permettant généralement une attente de plusieurs mois sans avoir besoin de réduire drastiquement un prix de vente pour une vente rapide. Ce n’est pas le cas pour les nouveaux développements. Tout autant que les « reventes » dans l’ancien, ils souffrent nécessairement d’un déficit d’acquisitions. Mais à quoi s’ajoute un arrêt des constructions (qui pourraient reprendre enfin dans les jours à venir), ce qui décalera d’autant les dates anticipées de livraisons des bâtiments, et ainsi l’encaissement de 80-90% des montants sous contrat. Les coûts récurrents d’opération et de financement de ces mégaprojets rendent une immobilisation, même limitée, extrêmement lourde à supporter ; les promoteurs s’en montrent d’autant plus conciliants lors des négociations.

Historiquement, il n’y avait quasiment aucune marge de négociation sur le marché immobilier new-yorkais, avec même des « bidding wars » assez fréquentes, où les transactions se clôturaient au-delà du prix public demandé. Depuis peu, on commençait à constater une légère marge de négociation sur le parc immobilier, tant ancien que neuf, de l’ordre de 5%. Depuis la pandémie, on constante et on anticipe ce chiffre légèrement augmenter, pour un temps, et ce d’autant plus lorsqu’il s’agit de nouveaux programmes. C’est dans le neuf que les meilleurs « deals » se trouvent actuellement.

À New York, le Covid-19 bouleverse le marché de l’immobilier

Depuis plusieurs semaines, le monde tel que nous le connaissons a profondément changé. La pandémie du Covid-19 a impacté notre société et provoqué une crise d’une ampleur rare. Au fil des mois, les pays se sont confinés et l’économie a été quasiment mise à l’arrêt. Aux États-Unis, et notamment dans l’état de New-York, le confinement est devenu de rigueur et a eu rapidement de nombreuses répercussions sur marché immobilier new-yorkais.

Offrir de nouvelles solutions pour accompagner les clients

Très vite, il a fallu s’adapter face aux consignes strictes de confinement, notamment avec le « stay at home » imposé par le Gouverneur. Bien que l’immobilier soit considéré comme secteur essentiel, les visites physiques ne sont plus autorisées. Pourtant, d’aucuns doivent emménager ou déménager ; de nombreux locataires sont en fin de bail, des familles doivent venir s’installer dans les prochains mois, des employés sont en cours de mutation, … Grâce aux outils digitaux tels le « virtual showing », les plans en 3D, la vidéo et les conférences virtuelles, BARNES New York, comme ses homologues new-yorkais, a rapidement adapté ses process afin de pouvoir accompagner au mieux ses clients dans l’accomplissement de leur besoin ou projet immobilier.

Un arrêt général des constructions en cours

Malgré une période de grâce qui n’aura duré que quelques semaines supplémentaires, l’état de New York a ordonné l’arrêt des constructions immobilières, hormis quelques projets stratégiques (infrastructures, logements sociaux, …). Cela a pour conséquence de décaler d’autant la livraison de dizaines de programmes neufs dont la remise des clés était prévue pour les deuxième et troisième trimestres 2020. Il est encore trop tôt pour juger de l’impact sur celles ayant des dates de livraison plus éloignées, car il se pourrait que des autorisations de construction « en continu » soit délivrées par la suite pour rattraper les retards.

Pour de nombreux projets, dont les structures de financement sont très tributaires des délais de livraison, on constate depuis peu des communications ayant pour but d’attirer encore davantage les acquéreurs, malgré cette période que l’on pourrait penser plus calme. Les promoteurs proposent des offres et remises diverses, tant sur les prix d’appels que sur les coûts d’acquisition et de fonctionnement, pour tout nouveau contrat passé en cette période difficile, afin de pallier cette baisse d’activité notoire et compenser les retards de livraison déjà anticipés.

Une crise qui génère des opportunités pour les acquéreurs

Dans la lignée de cette offre rarement conciliante des programmes neufs new-yorkais, et dans un contexte, déjà avant la crise, favorable aux acheteurs, l’impact de la pandémie sur les prix immobiliers new-yorkais commence à se faire sentir, et pourrait s’amplifier dans les prochaines semaines. Et ce jusqu’à ce que la situation soit normalisée avec des perspectives rassurantes sur le moyen-terme.

Historiquement peu enclin à la négociation, le marché new-yorkais offrait depuis mi-2019 des marges de négociation proches de 5% par endroits, en raison d’un inventaire massif. Depuis quelques semaines, nous constatons des transactions avec des négociations dépassant les 5%, atteignant jusqu’à 10% sur certains produits, voire au-delà.

L’immobilier de luxe comme valeur refuge

Alors que les fluctuations constantes, et récemment exacerbées des marchés boursiers ont démontré de nouveau l’inconsistance structurelle de tels placements, le marché de l’immobilier continue de faire preuve d’une certaine solidité tendant à rassurer l’investisseur de moyen à long termes. L’économie américaine, la force du dollar, et la rare robustesse du marché new-yorkais en particulier, font de l’investissement immobilier de luxe une valeur refuge singulièrement intéressante. Exhibant historiquement 3% d’appréciation annuelle, on s’attend certes à un ralentissement ponctuel mais qui ne devrait durer au-delà de deux ou trois trimestres, avec une reprise de la croissance en valeur d’ici la fin d’année.

Éditorial de Thibault de Saint-Vincent, président de BARNES

"L’espérance est un emprunt fait au bonheur." Joseph Joubert

Depuis plusieurs semaines, le monde traverse une crise d’une ampleur inédite due à la propagation exponentielle du COVID 19. Un à un, les pays se sont confinés et leur économie a été quasiment mise à l’arrêt.

Nous voulons rendre hommage à tous ceux qui se sont engagés dans ce combat : au personnel soignant tout d’abord, qui lutte sans relâche avec courage et détermination pour tenter de faire refluer la maladie ; à tous ceux qui contribuent à assurer les services essentiels (pharmaciens, commerçants, caissières, chauffeurs routiers, éboueurs, services de sécurité etc.). Toutes ces femmes et ces hommes sans lesquels le quotidien serait insupportable. Pour ce qui concerne le secteur immobilier, nous tenons également à remercier les notaires et les établissements bancaires qui ont redoublé d’efforts ces derniers temps pour permettre à nos clients de finaliser leurs projets. Enfin, nous souhaitons adresser à toutes nos équipes, partenaires et clients un signe amical pour les remercier de leur fidélité et les assurer de notre soutien. A tous, nous voulons dire ce mot simple que l’on oublie trop souvent de prononcer : merci.

Vous êtes nombreux à vous interroger sur l’avenir du marché immobilier haut de gamme international dont la maison BARNES, grâce à votre confiance, est devenue une référence. Fidèles à notre souci d’écoute et de proximité, nous nous sommes efforcés de répondre à tous vos besoins et continuerons à le faire. Les premiers éléments dont nous disposons nous permettent d’affirmer que dans la tempête, l’immobilier haut de gamme tient bon. Les transactions, même si elles se sont ralenties, se poursuivent. Les taux d’annulation et de rétractation sont faibles ; les pressions à la baisse des prix restent limitées à une très faible marge dans toutes les destinations où nous sommes implantés.

A l’heure où la plus grande méfiance règne sur le marché des actions, où posséder des liquidités semble risqué, l’immobilier haut de gamme confirme son statut de valeur refuge. Chacun peut en effet mesurer, en cette période de confinement, l’apport précieux que représente la possession d’un bien de grande qualité. Valeur sûre et essentielle, la pierre se révèle dans l’épreuve un atout inestimable.

Dans cette situation profondément instable, avoir une vision claire du marché et de son environnement est d’une importance cruciale. Par sa connaissance du terrain, la qualité de ses expertises et l’étendue de ses services, BARNES est à même d’apporter une réponse précise à vos besoins dans le domaine de l’art de vivre. Sa longue expérience l’a vu traverser et surmonter bien des crises. Sa vision mondiale et sans cesse actualisée en fait le garant d’un arbitrage lucide et immédiat.

Aujourd’hui, comme demain, fidèle aux valeurs qui nous unissent, nous nous tenons à vos côtés pour vous accompagner et vous guider dans vos choix. Ensemble, nous traverserons ces temps houleux et en sortirons plus forts.

Prenez soin de vous et de vos proches. Et surtout, conservez l’espérance.

Cette espérance dont Joseph Joubert disait "qu’elle est un emprunt fait au bonheur. " Quoi de plus actuel et de plus enthousiasmant dans cette période que d’avoir le bonheur comme créancier.

Thibault de SAINT VINCENT, Président du Groupe BARNES

Webinaire - L'impact du Covid-19 sur le marché immobilier new-yorkais

Webinaire BARNES New York
L'impact du Covid-19 sur le marché immobilier new-yorkais

Compte tenu de ces temps troublés et de l'actualité turbulente, le Vendredi 10 avril à 15h30 (heure de Paris), 9h30 (L'heure de New York), BARNES a souhaité partager avec vous sa vision de la situation actuelle, les modifications de son organisation interne, de sa communication avec ses clients et de son interaction avec les marchés sur lesquels le réseau est présent, notamment les New York C’est en comprenant le contexte présent, tout en restant le plus factuel possible, chiffres et données à l’appui, que nous pourrons, avec prudence et humilité, préparer l’avenir.

En moins d’un mois, le monde tel que nous le connaissons a été profondément impacté par une pandémie d’une rare violence, sans précédent, et annonçant des répercussions nombreuses. En Europe comme dans les principaux états des Etats-Unis, le confinement est devenu de rigueur et de nombreuses entreprises et indépendants redoutent, à juste titre, les semaines et mois à venir. Nombreux sont les experts qui s’expriment avec certitudes sur les prochaines étapes, la majorité de ces prédictions étant régulièrement mises à mal au bout de quelques jours.

À ce titre, BARNES New York vous a proposé une conférence virtuelle en direct en français au cours desquels les thèmes suivants ont été abordés:

  • Présentation et aperçu des principaux marchés immobiliers dans le monde où BARNES est présent. Par Thibault de Saint Vincent, Président du Groupe BARNES.
  • Focus sur New York. Par Christophe Bourreau, Directeur associé BARNES New York.
    • Le nouveau cadre réglementaire actuel
    • Impact sur les transactions en cours
    • Comment les acheteurs et les vendeurs ont-ils réagi au cours des deux dernières semaines?
    • Quels effets sur le marché locatif ?
    • Les possibles conséquences à court et à long termes
    • Comment réagit l’immobilier commercial à New York et aux USA ? ar Miriam Driot, Agent immobilier et Experte commerciale BARNES New York.
  • Financement : Comment les banques réagissent-elles ?

Avec la participation de Rachel Brunet - lepetitjournal.com, Rédactrice en chef de l’édition new-yorkaise.

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« Quartiers de New York » : À la découverte de Carroll Gardens

Propos recueillis par Rachel Brunet, directrice et rédactrice en chef du Petit Journal New York

Bienvenue dans notre dossier éditorial « Quartiers de New York » présenté par BARNES New York. Nous vous invitons, régulièrement, à visiter les différents quartiers de la ville dans les yeux des francophones qui y sont installés. Ils racontent leur quartier, avec leurs mots, leurs goûts, leurs habitudes. Aujourd’hui, nous découvrons Carroll Gardensquartier de Brooklyn, avec Laurène Hamilton. Hier auditrice dans la finance, la jeune maman est aujourd’hui guide touristique et à la tête de sa société. Elle nous fait découvrir son quartier – où elle est installée avec son mari, informaticien, et leurs deux jeunes enfants – avec beaucoup de passion et d’entrain.

Lepetitjournal.com New York : Vous habitez Carroll Gardens. Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce quartier ?

Laurène Hamilton : Je cherchais un quartier sûr et familial mais en même temps avec des options pour sortir le soir une distance raisonnable de Manhattan. C’est ce mélange qui m’a bien plu, car je reste très citadine. Je préfère vivre dans un petit espace mais être dans un environnement extérieur qui m’inspire.

Pouvez-vous nous raconter la vie de ce quartier, l’ambiance ? Ce qui le fait vivre, ce qui l’anime ?

L’ambiance fait très petit village, avec beaucoup de commerces de proximité. C’est un quartier charmant, vert – d’où le nom -, calme mais en même temps animé et vivant. Vous pouvez croiser des familles, des célibataires, des couples et même des acteurs comme Neve Campbell. Les gens sont décontractés mais pas négligés. Autrefois, habité majoritairement par des américains d’ascendance italienne, certains établissements proposent encore des produits italiens à tomber par terre. Ainsi la pâtisserie Monteleone sur Court street vend toutes sortes de biscuits à base de poudre d’amandes. Essayez les Rainbow cookies, ils sont à tomber par terre. Un autre exemple d’institution du quartier : Caputo. Les gens y achètent leur pain quotidiennement, et on vous appelle « Honey ». Pour les fans d’histoire, allez voir l’église Mary of the Stars où le fameux Al Capone s’est marié en 1918 à tout juste 19 ans ! Depuis Carroll Gardens, vous êtes proche de Red Hook pour une balade à pied, au milieu d’entrepôts industriels avec des vues incroyables sur Staten Island ou encore le Sud de Manhattan.

Le soir, des établissements côtés comme Barely disfigured, où l’on peut prendre un verre sur le lit à baldaquin, ou encore Ugly Baby, un restaurant thaï incroyable, attirent aussi des jeunes pour nourrir leur ventre et leurs posts Instagram. Qui sait, si vous êtes vraiment motivé, vous aussi vous irez faire la queue à Lucali pour manger une des meilleures pizzas de New York ?

Vous êtes une jeune maman. Comment est la vie avec des enfants à Carroll Gardens qui manifestement séduit beaucoup les familles ?

On adore ! Le quartier regorge d’endroits pour les enfants. La vie y est douce et nos traditions familiales prennent racine. Parfois, on s’assoit sur des stoops – marches de brownstones – pour manger un Pain au chocolat tout en regardant les passants. Les enfants adorent. En rentrant de la crèche, mon fils dit bonjour à la boulangère de Caputo. On croise souvent des connaissances et on finit la route en papotant. Par temps de pluie, le café Planted est idéal pour sortir de chez soi et occuper les enfants jouant dans un espace dédié. Juste à côté, ils tiennent aussi une boutique zéro déchets. L’été venu, les fontaines des parcs attirent tous les bambins du quartier. Les saisons passent et de jolis souvenirs restent. Carroll Gardens est un quartier à taille humaine inclusif et tolérant. Vous y croiserez des personnes âgées, des jeunes, des familles, des gays etc… On sent l’ouverture d’esprit dans les interactions que les gens ont entre eux ou encore sur les groupes des réseaux sociaux du quartier. L’entraide est palpable quand une famille du quartier est en difficulté.

Vous êtes une guide touristique. Pouvez vous nous raconter le circuit à faire pour découvrir ce quartier ?

J’aime tellement mon quartier que j’organise une visite guidée spéciale pour Halloween. L’an passé avec mes clients, on a même fêté Halloween ensemble. Tous les habitants étaient de sortie. Les voisins partageaient une bouteille de vin sur les stoops tout en distribuant les bonbons lors du traditionnel « trick or treat ». C’est vraiment un quartier convivial. Voici une idée de parcours pour vous imprégner de son ambiance.

En tant que Française, trouvez-vous un petit côté français à ce quartier de par les habitants, les boutiques, les écoles ?

Oui ! On entend beaucoup parler français. Vous avez plusieurs établissements scolaires qui proposent des cours en français. Les plus connus, étant l’école publique PS 58 qui a un programme bilingue (attention les zones sont en train de changer) ou encore l’International School of Brooklyn (ISB), une école privée qui propose un programme avec du français. Lors des élections présidentielles françaises, c’est dans les locaux de l’ISB que l’on va voter. On finit vite par se repérer entre Français au bon d’un moment même si on ne se connait pas personnellement. Ce n’est pas pour rien que ce quartier est surnommé la Petite France (Little France). Ainsi une mini superette française, Le French Tart Deli, a ouvert récemment : on y trouve des calissons, de la boulangerie française traditionnelle, des confitures et tous ces produits qui me rappellent mon enfance en France. Le restaurant La Cigogne propose des spécialités alsaciennes dans une ambiance chaleureuse autour d’un feu de bois l’hiver. Parfait pour apprécier une flammekueche ou encore des spaetzle.

Vos endroits préférés à Carroll Gardens ?

Mon café fétiche : Planted, pour l’ambiance zen et naturelle du café : de jolies tables en bois entourées de plantes, pas de musique trop forte, pour l’engagement zéro déchet et pour le support à la communauté LGBTQ.

Pour boire un café dépaysant : Le Petit Café, construit autour d’arbres dans un décor zen.

Pour consommer malin : Books are magic, petite librairie indépendante qui organise des présentations de livres avec des écrivains.

Pour travailler sur son PC au calme en sirotant un soda : Brooklyn Farmacy & Soda Fountain.

Gersi : Pour un dîner sur des saveurs italiennes avec un twist néo-américain ou un brunch, je recommande ce restaurant. Installez-vous dans leur backyard, juste divin ! Beaucoup d’établissements du quartier ont des jardins aménagés à l’arrière, donc l’été tout le monde mange dehors.

Kittery : Pour un bon lobster roll avec un verre de vin blanc en terrasse.

Est-ce que c’est un quartier que vous conseillez à ceux qui veulent acheter ou louer ?

Tout dépend de la perspective de la personne. Si c’est pour faire une plus-value court terme je ne pense pas que cela soit le meilleur quartier, car sa réputation est déjà faite. Carroll Gardens continue d’attirer, c’est sûr. Si après vous vous projetez à long terme, l’achat peut être une bonne option. Souvent la location est un premier pas qui peut être judicieux. Les gens se plaisent dans mon quartier et ont tendance à rester sur le long terme.

Merci Laurène !

Propos recueillis par Rachel Brunet, directrice et rédactrice en chef du Petit Journal New York

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Vivre dans le quartier de Battery Park City

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Les avis sont unanimes : Battery Park City, au cœur de Manhattan, est considéré depuis quelques années comme l’un des meilleurs endroits où vivre à New York. Il est vrai qu’avec un parc immobilier de grand standing, une végétation luxuriante, mais aussi une vie de quartier douce et familiale et des restaurants branchés à chaque coin de rue, Battery Park City attire chaque jour un peu plus de nouveaux résidents. Visite guidée d’un quartier new-yorkais qui a le vent en poupe.

La minute de géographie

Une petite minute de géographie

Pour ceux qui ont du mal à se repérer, Battery Park City est un quartier de Manhattan situé entre la rivière Hudson et West Street, autrement connu sous le nom de West Side Highway. Le quartier s'étend de Chambers Street au nord à Battery Place et Little West Street au sud.

La petite histoire

À la fin des années 1950, la zone portuaire Battery Park City autrefois en plein essor du centre-ville de Manhattan a été victime du décollage du transport de conteneurs, qui a poussé les navires vers le New Jersey, laissant les ports de Manhattan en ruine. Après un abandon de la zone, complètement désertée, puis transformée en décharge, plusieurs entreprises privées ont proposé des projets de reconstruction. Cependant, après l’attaque du 11 septembre, Battery Park City est devenu vacant car le quartier est devenu une scène de crime officielle. Depuis, le quartier a renait de ses cendres pour devenir un endroit huppé où il fait très bon vivre.

La vie est douce et belle dans le quartier de Battery Park City

Ceux qui aiment marcher le savent déjà, il n’y a pas de stations de métro dans le quartier de Battery Park City. L’accès en train se trouve dans le Financial District, ce qui veut dire qu’il est toujours judicieux d’avoir une paire de baskets dans le sac, dans le cas où vous devrez marcher un quart de mile jusqu’au métro le plus proche.

Malgré cela, vivre dans ce quartier est extrêmement agréable, pour les adultes, les familles et leurs enfants. Les espaces verts – Un tiers de Battery park City est en effet considéré commeparc”-, la tranquillité des rues, la vues panoramiques sur l'Hudson, la proximité de l'eau sur 3 côtés et uniformité du paysage urbain est apaisant, à quelques pas d'autres quartiers plus bruyants et la vitalité de Manhattan.

Plus généralement, la population du sud de Manhattan a doublé en 10 ans, et les restaurants, les boutiques, les aménagements extérieurs pour faire du sport le long de l’eau ont suivi le mouvement. Si l’ambiance de Battery Park City est assez décontractée et assez sportif, la scène culinaire du quartier est plutôt formelle et haut de gammeLa plupart des restaurants huppés se situent autour de Brookfield Place et parmi eux, on doit mentionner la cuisine française étoilée au Michelin de L’Appart. Il y a aussi des cartes plus décontractées, comme celle de Tartinery Hudson Eats.

Lors de vos balades, vous pourrez profiter du Rockefeller Park, du Super Duper Tennis, du Farmer’s market de la Station Bowling Green et la zone du Staten Island Ferry. Vous croiserez sûrement le super modèle Tyra Banks qui possède un appartement dans le splendide complexe résidentiel Riverhouse, ainsi que Leonardo DiCaprio.

Le marché immobilier de Battery park City

Battery Park City est légèrement plus abordable que Tribeca avec un prix de vente médian pour un trois chambres de 3 125 000 $. Le loyer médian pour un trois chambres est de 11 000 $ et pour un deux chambres, 6 950 $.

Construit assez rapidement – et ce n’est pas fini – le parc immobilier est assez uniforme mais le les appartements sont magnifiques. Au nord, il y a principalement de grands et beaux beaux bâtiments en briquesLa section sud contient des complexes comme l’immeuble résidentiel au bord de l’eau, le Gateway Plaza, qui a été achevé en 1983. Le Solaire, un bâtiment certifié LEED, et le premier complexe résidentiel “vert” du pays, a ouvert ses portes en 2002. L’un des principaux immeubles de luxe du quartier est le 225 Rector Place, qui a été réaménagé en 2012. Il offre à ses habitants des services haut de gamme et de jolies vues sur la rivière Hudson et la statue de la liberté.

Habiter dans le quartier de Seaport District

Petit rappel pour ceux qui viennent d’arriver – ou pour les nuls en géographie – Seaport District est le quartier maritime adjacent au quartier financier. Situé dans le Lower Manhattan, il est délimité par le Financial District à l’ouest, au sud-ouest et au nord; la rivière East au sud-est; et deux ponts au nord-est.

La vie dans le quartier de Seaport District

Une petite minute de géographie

Un rappel rapide pour ceux qui viennent d'arriver - ou pour les nuls en géographie - Quartier du port maritime est le quartier maritime adjacent au quartier financier. Situé dans le Lower Manhattan, il est délimité par le Financial District à l'ouest, au sud-ouest et au nord; la rivière East au sud-est; et deux ponts au nord-est.

La renaissance d'un quartier en déclin

Aux 18ème et 19ème siècle, Seaport district était un quartier commercial notamment avec le dynamisme de son port ; son essor est lié à celui de la famille Schermerhorns qui acheta cette zone pour y faire construire de nombreux bâtiments : d’ailleurs, beaucoup de ces édifices centenaires sont encore debout.

Le quartier prend son allure moderne à partir de 1810 : commerçants et restaurants poussent comme des champignons redonnant à ce coin une nouvelle vitalité. La zone est reliée par un passage souterrain de Fulton Centre à Brookfield Place. Le Tin Building qui abritait autrefois l’un des plus grands marchés aux poissons du monde a été entièrement rénové pour accueillir un grand marché Jean-Georges et un superbe rooftop. Aujourd’hui, le Seaport, qui ne s’est remis que récemment de l’ouragan Sandy en 2012, est une destination touristique très populaire avec d’abord le musée South Street Seaport qui expose plusieurs navires remarquables comme le magnifique quatre-mâts « Peking » de 1911, le cargo Wavertree de 1885, la Goëlette Pioneer de 1885, le bateau-phare Ambrose de 1908, le remorqueur Helen McAllister de 1900, le remorqueur W.O. Decker de 1930… Le centre commercial tout neuf est rempli de boutiques et de restaurants, Dès lors, une balade le long des quais est une attraction bien populaire pendant les 4 saisons. Durant les beaux jours, des concerts en plein air sont organisés mais aussi des expositions, stands et bien plus encore sur le tout nouveau Pier 17. Le charme du Seaport District, quant à lui, a traversé les tempêtes et il est resté intact.

Le marché immobilier de Seaport District

La variété du paysage urbain et architectural

Le quartier comprend certains des architecture la plus ancienne dans le centre de Manhattan, et les rues étroites et sinueuses vous emmènent dans un voyage à travers l'histoire avec de nombreux bâtiments restaurés du début du 19e siècle contrastant avec luxe moderne Tours d'appartements.

Ainsi, on peut admirer entre quelques beaux bâtiments de briques rouges, Le Titanic Memorial Lighthouse, construit en 1913 pour honorer les victimes de la tragédie du Titanic qui a coûté la vie de nombreux éminents New-Yorkais, ou encore Bowne & Co Stationers : Fondée en 1775, il s’agit de la plus ancienne entreprise d’exploitation de New York sous le même nom, et ils perpétuent la même tradition d’impression professionnelle sur de véritables presses à imprimer anciennes. Pas très loin, la Joseph Rose House, appelée “The Rat house” est en fait l’un des plus anciens bâtiments de Manhattan encore debout de l’époque coloniale. De même, le Paris Cafe, au croisement de South Street et Peck Slip, un charmant restaurant et pub à l’ancienne. Il a ouvert ses portes en 1873 et est l’un des plus anciens bars de New York. Il parait que le président Theodore Roosevelt était un client régulier…

D’un autre côté, les nouvelles constructions se multiplient, rivalisant d’aménagements luxueux et de vues imprenables sur le Brooklyn Bridge. Seaport Residences (1 Seaport), par exemple, qui offre à ses chanceux habitants des panoramas à 360 degrés sur la rivière et une piscine superbe, au 30ème étage.

Le marché immobilier des Townhouses à NYC

Être propriétaire de quelques m2 à New York City est un souhait pour la plupart d’entre vous (et nous aussi). Alors, quand ce bien immobilier à NYC est une townhouse, ces maisons de ville au cachet inégalable dans les quartiers huppés de la ville, on atteint la crème de la crème, le top du top. Acheter une maison de ville est certainement la meilleur chose qui puisse vous arriver à New York et on vous dit comment faire.

Ce qu’il faut savoir avant d’acheter une townhouse à New York City

Les bases

Un townhouse est une maison privée où au moins un mur est partagé avec une autre résidence. Les townhouses sont assez rares sur le marché immobilier new yorkais et totalisent à peine 2% des transactions résidentielles. Pourtant, les biens immobiliers de ce type sont souvent superbes et s’inscrivent pour certains dans le patrimoine immobilier et l’histoire de NYC. Détails historiques, jardins, intimité, nombreuses chambres et salles de bains… Dans une ville surpeuplée comme New York où les habitations sont souvent exiguës, vivre dans une maison de ville est un luxe dont vous ne pourrez bientôt plus vous passez.

La taille a toute son importance !

En effet, les maisons de ville de New York sont décrites en termes de largeur et de profondeur. En ce qui concerne la largeur, les maisons de ville varient de 13 à 25 pieds (3.9m à 7.62m), la plupart des maisons de ville étant construites dans une fourchette de 17 à 20 pieds (4.26m à 6m) . Ils sont aussi larges que la taille de leur lot, ce qui signifie la taille de la parcelle de terrain sur laquelle le bien est situé. En termes de profondeur, les dimensions varient considérablement et il y a souvent une extension sur un ou plusieurs étages qui rend la taille exacte difficile à déterminer avec précision sans l’aide d’un professionnel. De nombreuses maisons de ville ont aussi un espace extérieur, à l’avant et à l’arrière de la maison. En général, dans la plupart des quartiers résidentielsla profondeur minimale de la cour arrière est d’au moins 30 pieds (9.1m).

Vous l’aurez compris, plus la maison de ville est large, plus elle a de valeur car plus il y a d’air et de lumière et meilleure est la circulation entre les pièces. Les pièces plus larges et plus courtes sont en outre plus faciles à aménager que les pièces plus longues et étroites.

Vivre dans une townhouse

Le propriétaire d’une townhouse à New York est responsable du paiement de toutes les taxes foncières, de l’entretien et des réparations de la propriété, contrairement à une coopérative ou à un immeuble en copropriété, mais aucun paiement mensuel n’est requis pour la gestion de l’immeuble. Il n’y a pas d’approbation par le conseil d’administration pour l’achat ou la vente d’un tel bien. Sachez aussi que la vente de la propriété peut être transmise à tout tiers sans l’approbation préalable de toute personne autre que le propriétaire.

Les taux de taxes sont déterminés chaque année par le NYC Council en fonction de la classe des biens immobiliers. La classe 1 comprend une à trois maisons familiales et la classe 2 comprend toutes les autres propriétés résidentielles. Ce taux est ensuite appliqué à la valeur imposable des propriétés qui est estimée par le Department of Finance.

Les quartiers où trouver une townhouse à acheter à NYC

Il y a maisons de ville à acheter dans à peu près tous les quartiers de New York City, mais certaines sont remarquables, de par leur situation géographique et leur rénovation de prestige. Ainsi, dans Upper West Side, le bloc entre Central Park West et Columbus qui ont historiquement enregistré les ventes les plus chères en 1970. Dans Upper East Sidec’est près de la 5ème Avenue, que le bloc le plus cher se situe, entre l’Est 70e et 71e. Dans le quartier de Chelsea district, les maisons de ville les plus belles se trouvent sur les 21e et 22e rues ouest, entre la 10e et la 11e avenue.

Combien coûte une townhouse à NYC ?

Le prix d’une townhouse est déterminé par une foule de variables, notamment la taille du bâtiment et du lot, l’emplacement et l’état. D’un quartier à l’autre, parfois d’une rue à une autre, le prix peut fluctuer de manière considérable. De plus, l’environnement immédiat est très important et il faut regarder les maisons derrière la townhouse, celles sur les côtés et celle en face. Les maisons de ville les plus chères sont sur des blocs avec des rangées de townhouses des deux côtés de la rue. Si on contraire, il existe une caserne de pompiers, un service de police ou une école à proximité ou pire, en face, les prix seront inférieurs à cause du bruit et trafic. Enfin, il faut savoir que si les prix des maisons de ville à Manhattan commencent généralement à plusieurs millions de dollars, elles sont souvent moins chers au mètre carré que les appartements. Et, contrairement à une co-op, aucune exigence de liquidité n’est imposée à l’acheteur après la clôture (autre que celles exigées par l’organisme prêteur).

Les commissionnements d’agents immobiliers sur les biens en location à New York

New York city ne fait décidément rien comme les autres. Son système de commissionnements des agents immobiliers lors de locations de biens en est encore la preuve. Le marché de la location est différent de nombreuses régions du pays car la totalité des frais de courtage sont généralement payés par le locataire, plutôt que par le propriétaire. Mais cela, c’était avant. Une loi du 4 février 2020 a remis en cause cette règle, déclenchant un vif mécontentement dans la profession et auprès des loueurs. L’action en justice du Real Estate Board de NY a actuellement mis en suspens cette nouvelle mesure, mais après ?

Le système de commissionnement des agents immobiliers

En principe, dans la plupart des régions aux États Unis, l' propriétaire (loueur) qui règle les commissions de l’agent immobilier qui le représente et de celui qui défend les intérêts du locataire. À New Yorkc’est différent, c’est au locataire que cette double charge incombe: il doit non seulement régler la commission de son propre agent mais aussi celle de l’agent immobilier du propriétaire.Cette “double commission” est de l’ordre de 15% du montant annuel.

La décision du Department of State (DOS)

Le du State Department est intervenu dans l’économie du Marché locatif de New York en février dernier.

Il s’agit d’une inversion du système locataire-payeur qui était donc la norme dans les transactions de location à New York.

C'était un renversement de la système locataire-payeur qui avait été la norme dans transactions de location à New York.

Tout agent immobilier agissant au nom d’un propriétaire qui accepte des honoraires de courtier payés par un locataire pourrait être sujet à des mesures disciplinaires. Les agents représentant un locataire ne sont pas concernés par les directives.

Il faut bien comprendre que cette mesure n’affecte que les propriétaires qui mettent leur bien en location, car ils se voient obligés désormais de payer les frais d’agence jadis réglés par le locataire. Conséquence logique et inévitable, ce surcoût pour les propriétaires va entraîner une hausse des loyers… et le mécontentement des locataires. Ce qui au départ devait être une bonne nouvelle pour eux pourrait bien devenir un cadeau empoisonné.

Suite à l’annonce de cette mesure, le Real Estate Board of New York a immédiatement porté l’affaire devant la justice pour, au moins, faire suspendre la décision jusqu’au 13 mars 2020. Affaire à suivre…

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