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Le marché immobilier new-yorkais alors que la pandémie s’estompe

Depuis plusieurs mois, la Pandémie du covid-19 a changé nos habitudes personnelles et professionnelles. Afin de continuer à faire marcher l’économie face aux consignes de durcissement, notamment avec le « stay at home order » annoncé par le Gouverneur, les employés se sont adaptés et ont dû trouver des solutions pour travailler à distance. Dans l’État de New York, même si la pandémie s’estompe peu à peu, le confinement est toujours de rigueur. Pour autant, le marché immobilier continue son chemin, dans l’attente d’une réouverture officielle du secteur, attendue fin juin.

Une valorisation des espaces extérieurs, des vues et des pièces annexes

Cet épisode de confinement montre de nouvelles prises de conscience concernant la qualité de vie et le bien-être chez soi, recherchés par la population dans son ensemble. Lors de l’annonce des consignes de confinement, beaucoup de citadins sont partis se réfugier dans leur maison de campagne ou dans des locations de vacances dans les montagnes proches, ou au bord de l’océan. Loin de la pollution, du bruit et du stress, et ce pendant plusieurs semaines, certains ont pris goût au calme et à la sérénité. Également, afin de pouvoir travailler dans un de chez soi de manière efficace, nombreux sont ceux qui se sont aménagés un bureau fonctionnel au sein de leur propre logement.

Cette situation profite aux détenteurs de biens, à la vente comme à la location, qui disposent d’une pièce supplémentaire pour faciliter le télétravail, d’un espace extérieur quel qu’il soit, d’une vue dégagée, mais aussi d’une environnement proche plus naturel et plaisant : s’éloigner de son lieu de travail grâce à l’émergence du télétravail.

Des nouveaux outils de travail pour le secteur immobilier

Malgré le ralentissement de l’épidémie, l’État de New York est encore loin de retrouver une « vie normale », quand bien même le trafic automobile (et piéton) en ville recommence à se densifier. Tout au long du confinement, avec l’interdiction des visites physiques, BARNES New York, comme ses homologues, s’est adapté et a développé une palette d’outils digitaux tels que les visites virtuelles, les plans en 3D, la vidéo et les visioconférences, pour accompagner au mieux ses clients dans l’accomplissement de leur besoin ou projet immobilier, qui ne saurait être retardé de plusieurs mois. Ces nouveaux outils ont démontré leurs performances et leur réelle utilité tout au long de cette période ; mais au-delà, une efficacité certaine, qui est tout à fait suffisante pour une formalisation de contrat malgré l’absence de visite physique.

Un marché immobilier qui reprend petit à petit

Pour chaque crise que New York a connu ces dernières années, l’immobilier s’est toujours montré être une valeur refuge. Même si le nombre de transactions et l’inventaire sont en baisse par rapport à l’année 2019, le marché semble repartir. Il faudra encore quelques semaines pour constater d’une reprise à des niveaux équivalents à la période pré-pandémie, ou si une nouvelle correction de marché, même modeste, et nécessairement à l’avantage des acheteurs, est à venir. Après six semaines de chute continue du nombre de transactions, ce chiffre est reparti à la hausse mi-mai, avec une première semaine à plus de 40 transactions, bien que restant très en-dessous des niveaux de 2019 (-80%). Même chose pour les nouvelles propriétés entrant sur le marché, avec plus de 130 nouveaux biens (certes encore 70% en-dessous par rapport à 2019). Le bas de la courbe semble avoir été atteint.

Des nouveaux programmes en souffrance

Alors qu’un propriétaire individuel new-yorkais n’est que rarement dans l’urgence de vendre, la solidité économique des patrimoines permettant généralement une attente de plusieurs mois sans avoir besoin de réduire drastiquement un prix de vente pour une vente rapide. Ce n’est pas le cas pour les nouveaux développements. Tout autant que les « reventes » dans l’ancien, ils souffrent nécessairement d’un déficit d’acquisitions. Mais à quoi s’ajoute un arrêt des constructions (qui pourraient reprendre enfin dans les jours à venir), ce qui décalera d’autant les dates anticipées de livraisons des bâtiments, et ainsi l’encaissement de 80-90% des montants sous contrat. Les coûts récurrents d’opération et de financement de ces mégaprojets rendent une immobilisation, même limitée, extrêmement lourde à supporter ; les promoteurs s’en montrent d’autant plus conciliants lors des négociations.

Historiquement, il n’y avait quasiment aucune marge de négociation sur le marché immobilier new-yorkais, avec même des « bidding wars » assez fréquentes, où les transactions se clôturaient au-delà du prix public demandé. Depuis peu, on commençait à constater une légère marge de négociation sur le parc immobilier, tant ancien que neuf, de l’ordre de 5%. Depuis la pandémie, on constante et on anticipe ce chiffre légèrement augmenter, pour un temps, et ce d’autant plus lorsqu’il s’agit de nouveaux programmes. C’est dans le neuf que les meilleurs « deals » se trouvent actuellement.

À New York, le Covid-19 bouleverse le marché de l’immobilier

Depuis plusieurs semaines, le monde tel que nous le connaissons a profondément changé. La pandémie du Covid-19 a impacté notre société et provoqué une crise d’une ampleur rare. Au fil des mois, les pays se sont confinés et l’économie a été quasiment mise à l’arrêt. Aux États-Unis, et notamment dans l’état de New-York, le confinement est devenu de rigueur et a eu rapidement de nombreuses répercussions sur marché immobilier new-yorkais.

Offrir de nouvelles solutions pour accompagner les clients

Très vite, il a fallu s’adapter face aux consignes strictes de confinement, notamment avec le « stay at home » imposé par le Gouverneur. Bien que l’immobilier soit considéré comme secteur essentiel, les visites physiques ne sont plus autorisées. Pourtant, d’aucuns doivent emménager ou déménager ; de nombreux locataires sont en fin de bail, des familles doivent venir s’installer dans les prochains mois, des employés sont en cours de mutation, … Grâce aux outils digitaux tels le « virtual showing », les plans en 3D, la vidéo et les conférences virtuelles, BARNES New York, comme ses homologues new-yorkais, a rapidement adapté ses process afin de pouvoir accompagner au mieux ses clients dans l’accomplissement de leur besoin ou projet immobilier.

Un arrêt général des constructions en cours

Malgré une période de grâce qui n’aura duré que quelques semaines supplémentaires, l’état de New York a ordonné l’arrêt des constructions immobilières, hormis quelques projets stratégiques (infrastructures, logements sociaux, …). Cela a pour conséquence de décaler d’autant la livraison de dizaines de programmes neufs dont la remise des clés était prévue pour les deuxième et troisième trimestres 2020. Il est encore trop tôt pour juger de l’impact sur celles ayant des dates de livraison plus éloignées, car il se pourrait que des autorisations de construction « en continu » soit délivrées par la suite pour rattraper les retards.

Pour de nombreux projets, dont les structures de financement sont très tributaires des délais de livraison, on constate depuis peu des communications ayant pour but d’attirer encore davantage les acquéreurs, malgré cette période que l’on pourrait penser plus calme. Les promoteurs proposent des offres et remises diverses, tant sur les prix d’appels que sur les coûts d’acquisition et de fonctionnement, pour tout nouveau contrat passé en cette période difficile, afin de pallier cette baisse d’activité notoire et compenser les retards de livraison déjà anticipés.

Une crise qui génère des opportunités pour les acquéreurs

Dans la lignée de cette offre rarement conciliante des programmes neufs new-yorkais, et dans un contexte, déjà avant la crise, favorable aux acheteurs, l’impact de la pandémie sur les prix immobiliers new-yorkais commence à se faire sentir, et pourrait s’amplifier dans les prochaines semaines. Et ce jusqu’à ce que la situation soit normalisée avec des perspectives rassurantes sur le moyen-terme.

Historiquement peu enclin à la négociation, le marché new-yorkais offrait depuis mi-2019 des marges de négociation proches de 5% par endroits, en raison d’un inventaire massif. Depuis quelques semaines, nous constatons des transactions avec des négociations dépassant les 5%, atteignant jusqu’à 10% sur certains produits, voire au-delà.

L’immobilier de luxe comme valeur refuge

Alors que les fluctuations constantes, et récemment exacerbées des marchés boursiers ont démontré de nouveau l’inconsistance structurelle de tels placements, le marché de l’immobilier continue de faire preuve d’une certaine solidité tendant à rassurer l’investisseur de moyen à long termes. L’économie américaine, la force du dollar, et la rare robustesse du marché new-yorkais en particulier, font de l’investissement immobilier de luxe une valeur refuge singulièrement intéressante. Exhibant historiquement 3% d’appréciation annuelle, on s’attend certes à un ralentissement ponctuel mais qui ne devrait durer au-delà de deux ou trois trimestres, avec une reprise de la croissance en valeur d’ici la fin d’année.

« Quartiers de New York » : À la découverte de Carroll Gardens

Propos recueillis par Rachel Brunet, directrice et rédactrice en chef du Petit Journal New York

Bienvenue dans notre dossier éditorial « Quartiers de New York » présenté par BARNES New York. Nous vous invitons, régulièrement, à visiter les différents quartiers de la ville dans les yeux des francophones qui y sont installés. Ils racontent leur quartier, avec leurs mots, leurs goûts, leurs habitudes. Aujourd’hui, nous découvrons Carroll Gardensquartier de Brooklyn, avec Laurène Hamilton. Hier auditrice dans la finance, la jeune maman est aujourd’hui guide touristique et à la tête de sa société. Elle nous fait découvrir son quartier – où elle est installée avec son mari, informaticien, et leurs deux jeunes enfants – avec beaucoup de passion et d’entrain.

Lepetitjournal.com New York : Vous habitez Carroll Gardens. Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce quartier ?

Laurène Hamilton : Je cherchais un quartier sûr et familial mais en même temps avec des options pour sortir le soir une distance raisonnable de Manhattan. C’est ce mélange qui m’a bien plu, car je reste très citadine. Je préfère vivre dans un petit espace mais être dans un environnement extérieur qui m’inspire.

Pouvez-vous nous raconter la vie de ce quartier, l’ambiance ? Ce qui le fait vivre, ce qui l’anime ?

L’ambiance fait très petit village, avec beaucoup de commerces de proximité. C’est un quartier charmant, vert – d’où le nom -, calme mais en même temps animé et vivant. Vous pouvez croiser des familles, des célibataires, des couples et même des acteurs comme Neve Campbell. Les gens sont décontractés mais pas négligés. Autrefois, habité majoritairement par des américains d’ascendance italienne, certains établissements proposent encore des produits italiens à tomber par terre. Ainsi la pâtisserie Monteleone sur Court street vend toutes sortes de biscuits à base de poudre d’amandes. Essayez les Rainbow cookies, ils sont à tomber par terre. Un autre exemple d’institution du quartier : Caputo. Les gens y achètent leur pain quotidiennement, et on vous appelle « Honey ». Pour les fans d’histoire, allez voir l’église Mary of the Stars où le fameux Al Capone s’est marié en 1918 à tout juste 19 ans ! Depuis Carroll Gardens, vous êtes proche de Red Hook pour une balade à pied, au milieu d’entrepôts industriels avec des vues incroyables sur Staten Island ou encore le Sud de Manhattan.

Le soir, des établissements côtés comme Barely disfigured, où l’on peut prendre un verre sur le lit à baldaquin, ou encore Ugly Baby, un restaurant thaï incroyable, attirent aussi des jeunes pour nourrir leur ventre et leurs posts Instagram. Qui sait, si vous êtes vraiment motivé, vous aussi vous irez faire la queue à Lucali pour manger une des meilleures pizzas de New York ?

Vous êtes une jeune maman. Comment est la vie avec des enfants à Carroll Gardens qui manifestement séduit beaucoup les familles ?

On adore ! Le quartier regorge d’endroits pour les enfants. La vie y est douce et nos traditions familiales prennent racine. Parfois, on s’assoit sur des stoops – marches de brownstones – pour manger un Pain au chocolat tout en regardant les passants. Les enfants adorent. En rentrant de la crèche, mon fils dit bonjour à la boulangère de Caputo. On croise souvent des connaissances et on finit la route en papotant. Par temps de pluie, le café Planted est idéal pour sortir de chez soi et occuper les enfants jouant dans un espace dédié. Juste à côté, ils tiennent aussi une boutique zéro déchets. L’été venu, les fontaines des parcs attirent tous les bambins du quartier. Les saisons passent et de jolis souvenirs restent. Carroll Gardens est un quartier à taille humaine inclusif et tolérant. Vous y croiserez des personnes âgées, des jeunes, des familles, des gays etc… On sent l’ouverture d’esprit dans les interactions que les gens ont entre eux ou encore sur les groupes des réseaux sociaux du quartier. L’entraide est palpable quand une famille du quartier est en difficulté.

Vous êtes une guide touristique. Pouvez vous nous raconter le circuit à faire pour découvrir ce quartier ?

J’aime tellement mon quartier que j’organise une visite guidée spéciale pour Halloween. L’an passé avec mes clients, on a même fêté Halloween ensemble. Tous les habitants étaient de sortie. Les voisins partageaient une bouteille de vin sur les stoops tout en distribuant les bonbons lors du traditionnel « trick or treat ». C’est vraiment un quartier convivial. Voici une idée de parcours pour vous imprégner de son ambiance.

En tant que Française, trouvez-vous un petit côté français à ce quartier de par les habitants, les boutiques, les écoles ?

Oui ! On entend beaucoup parler français. Vous avez plusieurs établissements scolaires qui proposent des cours en français. Les plus connus, étant l’école publique PS 58 qui a un programme bilingue (attention les zones sont en train de changer) ou encore l’International School of Brooklyn (ISB), une école privée qui propose un programme avec du français. Lors des élections présidentielles françaises, c’est dans les locaux de l’ISB que l’on va voter. On finit vite par se repérer entre Français au bon d’un moment même si on ne se connait pas personnellement. Ce n’est pas pour rien que ce quartier est surnommé la Petite France (Little France). Ainsi une mini superette française, Le French Tart Deli, a ouvert récemment : on y trouve des calissons, de la boulangerie française traditionnelle, des confitures et tous ces produits qui me rappellent mon enfance en France. Le restaurant La Cigogne propose des spécialités alsaciennes dans une ambiance chaleureuse autour d’un feu de bois l’hiver. Parfait pour apprécier une flammekueche ou encore des spaetzle.

Vos endroits préférés à Carroll Gardens ?

Mon café fétiche : Planted, pour l’ambiance zen et naturelle du café : de jolies tables en bois entourées de plantes, pas de musique trop forte, pour l’engagement zéro déchet et pour le support à la communauté LGBTQ.

Pour boire un café dépaysant : Le Petit Café, construit autour d’arbres dans un décor zen.

Pour consommer malin : Books are magic, petite librairie indépendante qui organise des présentations de livres avec des écrivains.

Pour travailler sur son PC au calme en sirotant un soda : Brooklyn Farmacy & Soda Fountain.

Gersi : Pour un dîner sur des saveurs italiennes avec un twist néo-américain ou un brunch, je recommande ce restaurant. Installez-vous dans leur backyard, juste divin ! Beaucoup d’établissements du quartier ont des jardins aménagés à l’arrière, donc l’été tout le monde mange dehors.

Kittery : Pour un bon lobster roll avec un verre de vin blanc en terrasse.

Est-ce que c’est un quartier que vous conseillez à ceux qui veulent acheter ou louer ?

Tout dépend de la perspective de la personne. Si c’est pour faire une plus-value court terme je ne pense pas que cela soit le meilleur quartier, car sa réputation est déjà faite. Carroll Gardens continue d’attirer, c’est sûr. Si après vous vous projetez à long terme, l’achat peut être une bonne option. Souvent la location est un premier pas qui peut être judicieux. Les gens se plaisent dans mon quartier et ont tendance à rester sur le long terme.

Merci Laurène !

Propos recueillis par Rachel Brunet, directrice et rédactrice en chef du Petit Journal New York

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«Quartiers de New York» : À la découverte de Yorkville

Propos recueillis par Rachel Brunet, directrice et rédactrice en chef du Petit Journal New York

Bienvenue dans notre dossier éditorial « Quartiers de New York » présenté par BARNES New York. Nous vous invitons, régulièrement, à visiter les différents quartiers de la ville dans les yeux des francophones qui y sont installés. Ils racontent leur quartier, avec leurs mots, leurs goûts, leurs habitudes. Aujourd’hui, nous découvrons York Ville, un quartier dans un quartier, celui de l’Upper East Side. Hélène Drummond, hier médecin, aujourd’hui auteure, est originaire de Mons, en Belgique. Elle vient de sortir son premier roman « La place est prise ». Elle vit à York Ville avec son mari, qui travaille dans la finance, et leurs deux enfants. Elle nous raconte York Ville.

Lepetitjournal.com New York : Vous habitez York Ville, dans l’Upper East Side. Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce quartier ?

Hélène Drummond : Quand nous avons déménagé depuis la Belgique, nous avons débarqué dans ce quartier sans vraiment le connaître, grâce à l’école des enfants. Pour être situés dans la bonne zone géographique pour l’école Manhattan New School, PS 290, nous devions habiter le quartier. Nous nous étions renseignés sur différentes écoles avant de déménager et avions visité quelques appartements en fonction des zones géographiques de ces écoles. Nous avons été d’emblée attirés par l’école PS 290.

Pouvez-vous nous raconter la vie de ce quartier, l’ambiance ? Ce qui le fait vivre, ce qui l’anime ?

L’ambiance est très jeune et dynamique. Je dirais que les rires d’enfants, les trottinettes, les terrasses des restaurants, la rue commerçante 86th street, le brassage culturel, tout cela anime le quartier.

Vous êtes une maman. Comment est la vie avec des enfants à York Ville ? Y a-t-il beaucoup de familles ?

Oui, énormément de familles. C’est un quartier très bien situé par rapport à d’excellentes écoles. L’elementary school publique PS 290 est fantastique, il y a beaucoup d’écoles privées très réputées à proximité immédiate également. Il y Central Park tout près pour les balades et le très beau Carl Schurze Park que les familles adorent pour son playground, ses coins ombragés, son atmosphère romantique. Il y a d’innombrables clubs sportifs d’arts martiaux, basketball, dance, football, et le centre sportif renommé Asphalt Green qui non seulement offre des programmes sportifs fabuleux pour les enfants, de tous les niveaux, et aussi des stages pendant les vacances scolaires.

Vous êtes écrivaine. Pouvez vous nous faire découvrir ce quartier avec vos mots ?

Je dirais que Yorkville pour moi, c’est l’autre visage de l’Upper East Side. C’est un quartier qui côtoie le vieil Upper East Side, hyper chic, guindé et conservateur, celui de Madison Avenue ou de Park Avenue, tout en préservant son identité propre. Quand on traverse l’Upper East Side en partant de Central Park, on est ébloui par l’architecture dans les rues, le raffinement des boutiques, les tenues des passants. Plus on avance, plus on se sent petit. Un peu irrité par le snobisme aussi.

Puis on arrive sur Lexington Avenue, on continue son chemin et tout change. On découvre Yorkville la jeune, la chaleureuse, l’accueillante. Le décor change subitement, toujours chic, mais grouillant de vie, d’enfants, de restaurants, de terrasses, de bruits, de tout. Ce n’est pas la cacophonie de midtown, ce n’est pas la tranquillité cossue de l’Upper West Side, c’est une petite cité dans la cité qui a pu selon moi recréer le meilleur de la vie new-yorkaise. Yorkville a redéfini l’Upper East Side.

En tant qu’européene, trouvez-vous un petit côté européen à ce quartier de par les habitants, les boutiques, les écoles ?

Pas spécialement européen mais international de manière plus générale. À l’école PS290, à peu près toutes les nationalités sont représentées. Au club sportif de mes enfants, Asphalt Green, c’est la même chose. C’est fabuleux cet aspect cosmopolite.

Vos endroits préférés à York Ville ?

Restaurants : ToloAche, restaurant mexicain 82nd street et Lexington avenue; 83 1/2, restaurant italien 83rd street et 1st avenue; AOC East, bistrot français 83rd street et 1st avenue; Boqueria, bar tapas, 77th street et 2nd avenue; Donguri, restaurant japonais gastronomique, 83rd street et 2nd avenue, Luke’s lobster 81st street et 2nd avenue (restaurant préféré de mes enfants).

Bar-resto : Le Penrose, sur la 2nd avenue, entre 82nd et 83rd street. Excellents cocktails et super ambiance.

Maison Kayser sur la 87th street et 3rd avenue, pour mon chocolat chaud quasi quotidien.

Boutique Ottomanelli Brothers, 82nd street et York Avenue. Boucherie tenue par la famille Ottomanelli depuis plusieurs générations. Les meilleurs steaks de toute la ville.

Takunya Nail Salon: ambiance zen et intimiste, produits 100% bio, 81st street entre 2nd et 3rd avenue.

Asphalt Green: complexe sportif sur 90th street et York avenue, avec terrain de foot FIFA certified et piscine olympique. Mes enfants jouent dans le club de football Asphlat Green Soccer Club, ils y sont donc chacun 4 à 5 fois par semaine pour leurs entraînements/matches. Oui, c’est notre seconde maison…

Le petit cinéma AMC Orphéum sur la 3rd avenue entre 86th street et 87th street.

La Webster Library, bibliothèque, 77th street et 1st avenue.

Les magasins Barnes&Noble et L’Occitane sur la 86th street entre 3rd et Lexington avenue.

Randall’s Island et l’esplanade le long de la East River pour les balades en vélo.

Les arbres en fleurs dans les rues au printemps…

Est-ce que c’est un quartier que vous conseillez à ceux qui veulent acheter ou louer ?

Absolument. En particulier aux familles.

Si vous deviez décrire Yorkville en 3 mots?

Familial, dynamique et cosmopolite.

Merci Hélène Drummond

Propos recueillis par Rachel Brunet, directrice et rédactrice en chef du Petit Journal New York

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Long Island City : la niche artistique de New York

Long Island City (LIC), un quartier se trouvant dans le Queens à New York, gagne de plus en plus de popularité ces dernières années. Situé en bordure de l’East River, en face du siège des Nations Unies (Murray Hill), il est évident que Long Island City offre du coup des vues imprenables sur Manhattan. Composée de buildings, townhouses, et de nombreux espaces verts, Long Island City offre une solution tout aussi moderne et pratique que Manhattan avec nettement moins d’agitation. Idéal pour les jeunes couples ou pour les familles, Long Island City se trouve seulement à quelques encablures de Midtown Manhattan.

Autrefois un épicentre de l’industrie manufacturière, Long Island City est aujourd’hui réputé pour abriter l’une des scènes artistiques les plus passionnantes du pays. Le quartier est composé de bâtiments industriels qui ont depuis été transformés en galeries, musées, studios, restaurants, boutiques, … Le quartier ne cesse de se développer et représente aujourd’hui un excellent investissement, étant donnée la hausse des prix dans les quartiers limitrophes de Manhattan ; offrant l’avantage de vivre au calme tout en ne restant qu’à quelques stations de métro du cœur de la ville. Dans le même ordre d’idée, consultez également notre Guide BARNES sur Dumbo.

Attraction majeure de Long Island City, le MoMa PS1 est une ancienne école publique (Public School 1), qui a été rénovée et transformée en espace artistique ; elle est aujourd’hui une extension du MoMa – Museum of Modern Art – un des musées les plus reconnus de New York.

Fondé en 1971 par Alanna Heiss, originellement sous le nom de PS1 Contemporary Art Center, le site est utilisé comme studio, salle de spectacles, lieu d’exposition, et se met au service d’artistes du monde entier. Défendeur de nouvelles idées, le PS1 recherche activement les nouveaux artistes émergents, les nouveaux genres ou les nouvelles œuvres originales dans le but de soutenir l’innovation dans l’art contemporain. En 2000, le PS1 Contemporary Art Center devient un membre du Museum of Modern Art dans le but d’associer la mission contemporaine du PS1 à la force du MoMa, une des plus grandes et anciennes institution d’art contemporain à but non lucratif aux Etats-Unis. La « naissance » du MoMa PS1 contribue donc activement à cette riche scène artistique aujourd’hui présente à Long Island City. A noter que le quartier accueille également le Noguchi Museum (musée dans un grand jardin présentant le travail du sculpteur américano-japonais, Isamu Noguchi), et le Socrates Sculpture Park (grandes installations extérieures donnant sur l’East River).

Et pour parler immobilier, on ne saurait mentionner trois des nouvelles constructions les plus ambitieuses de LIC, à savoir :

  • Skyline Tower: Beaucoup de superlatifs pour ce projet immense destiné à devenir la plus haute construction du Queens, culminant à quasiment 240m d’ici 2021. Des vues superbes réparties sur 67 étages pour 802 appartements en condominium ; le projet sera le premier à dépasser le milliard de dollars de revenus. A noter une entrée privée pour la ligne de métro 7. Depuis les studios à $650,000+ jusqu’aux 3-BR à partir de $2,300,000+.
  • Hero: Projet à l’architecture remarquable, en cours de livraison à fin 2019 ; il bénéficie d’un abattement de taxe foncière (421-A). Offrant plus d’une centaine d’appartements sur 23 étages, il dispose d’une belle offre d’amenities avec de magnifiques vues sur Manhattan, dont un rooftop partagé. Depuis les studios à $600,000+ jusqu’aux 2-BR à partir de $1,100,000+.
  • Galerie: Situé directement en face du MoMa PS1, et à immédiate proximité du hub de transport Hunter’s Point, le projet a été livré l’année dernière. Il offre également une superbe suite d’amenities (dont une piscine), se plaçant sensiblement sur les mêmes prix que son concurrent Hero : depuis les studios à partir de $600,000+ jusqu’aux 3-BR à partir de $1,700,000+.

Pour tout détail et intérêt envers ces projets, n’hésitez pas à contacter vos experts BARNES New York.

Dumbo, un des quartiers les plus prisés de New York, continue son développement

Alors que Dumbo, quartier très branché et plutôt onéreux de Brooklyn, se prépare à accueillir une nouvelle vague de condos, d’immeubles de location et de bureaux, BARNES New York vous en présente un bref aperçu.
New York est habituée à la réinvention de ses quartiers ; mais les changements déjà opérés aux cours des 5 dernières années, et en cours à Dumbo, ont propulsé le quartier dans une autre dimension.

En effet, lorsque les artistes new-yorkais ont commencé à affluer dans le Brooklyn post-industriel des années 1970, ils ont découvert de nombreux entrepôts abandonnés avec des vues imprenables sur Manhattan. Aujourd’hui, ces mêmes rues abandonnées regorgent de start-ups, hôtels, restaurants branchés et boutiques de luxe, tandis que les toits des anciennes usines se sont reconvertis en rooftops avec piscine, bars et restaurants.

Depuis l’ouverture des Empires Stores en 2016 (un entrepôt transformé qui comprend un grand choix de restaurants ainsi qu’un centre commercial), la popularité de Dumbo a explosé. Soho House, chaîne d’hôtels présente partout dans le monde et offrant accès à un club privé réservé à ses seuls membres, a ouvert son dernier projet « Dumbo House » dans ce même immeuble des Empire Stores. D’autre établissements connus mondialement, tels que les restaurants Cecconi’s ou Sugarcane, ont également ouvert leurs portes à proximité. À seulement quelques blocs se trouve le 1 Hotel Brooklyn Bridge, un éco-hôtel de luxe qui abrite le restaurant haut-de-gamme Osprey. Tous ces projets commerciaux récents ont fait de Dumbo un quartier attrayant pour les résidents et les visiteurs. Mécaniquement, les développeurs ont investi et continuent d’investir énormément dans le quartier, fort du succès de ces dernières années.

BARNES New York vous présente les projets récents et à venir dans le quartier de Dumbo :

  • 98 Front Street

Condominium actuellement en construction, et prévu pour livraison au printemps 2020, le 98 Front offre une variété de 165 appartements, répartis sur 10 étages, depuis les studios à partir de $700,000, jusqu’aux 3-chambres à partir de $1,855,000. Le tout avec une très belle offre « d’amenities », incluant piscine, spa, rooftop, …

  • Front & York

Complexe mixte composé, d’une part, d’un immeuble de location, et de l’autre, de condominiums ; le tout devant totaliser environ 800 unités, avec des parties communes splendides réparties sur l’ensemble du programme. Life Fitness vient d’y signer un bail pour l’offre fitness. Les 1-BR commencent juste en-dessous du million de dollars ; et les 3-BR à partir de $2.5M. Les ventes publiques viennent juste de commencer.

  • 10 Jay Street

Briques rouges et façade de verre, 10 Jay Street a été livré l’année dernière. D’abord conçu pour des condos, 10 Jay Street s’est converti en immeuble de bureaux durant sa construction. En effet, une forte demande d’espaces de travail a émergé ces dernières années à Dumbo, particulièrement par les start-ups qui quittent le chaos de Manhattan pour la tranquillité de Dumbo.

  • 181 Front Street

Immeuble de location ouvert depuis 2018. ; il comporte 12 étages et 105 unités. Bien qu’il soit quasiment à capacité, il reste encore des unités disponibles : 1-BR à partir de $3,850, 2-BR et 3-BR au-delà de $6,000 / mois.

  • 1 John Street

Depuis l’ouverture du 1 John Street en 2016, les prix à l’achat et à la location à Dumbo sont montés en flèche. Ce micro-projet de 42 unités avait vendu la totalité de ses appartements dès son ouverture. On peut aujourd’hui y trouver quelques locations et unités à la vente (notamment un 2-BR de 1,500 sqft. pour $3M).

  • Pierhouse at Brooklyn Bridge Park

Première structure à donner sur le Brooklyn Bridge Park, construite en 2015, elle connut un vif succès dû à la combinaison d’un programme hôtelier (1 Hotel) et une offre de condominiums. Le tout bien évidemment en prise directe avec l’East River.

  • 168 Plymouth Street

Et pour une option de charme, pourquoi ne pas se tourner vers ces anciennes usines de peinture transformées en condominiums. Livré en 2020, 168 Plymouth Street est une conversion d’un bâtiment historique dorénavant protégé (« landmarked ») ; il offre une quarantaine d’options sur cinq étages avec des prix très raisonnables ($1,300+ / sqft.).

Dumbo est incontestablement un des quartiers les plus porteurs de Brooklyn aujourd’hui, et devient même un des plus recherchés de la ville de New York. Bénéficiez de l’excellente connaissance de BARNES New York, et d’autant plus pour vous aiguiller dans l’offre constamment changeante des Nouveaux développements.

Été 2019 : Zoom sur Fire Island, petit bout de paradis dans l’état de New York

Suite à notre récent article sur les Hamptons, BARNES New York vous emmène cette semaine à Fire Island, située à Long Island, dans l’État de New York. Cette petite île où la voiture est bannie offre des plages de sable blanc, une atmosphère conviviale et familiale, mais aussi une ambiance animée, un refuge historique pour la communauté LGBT, à seulement quelques heures de l’agitation permanente de Manhattan. Fire Island est l’échappatoire parfaite pour quitter les tumultes de la ville le temps d’une escapade…

Fire Island est une longue bande de terre qui longe le sud de Long Island. Située à 96 km de Manhattan, elle est une destination de repos convoitée par les new-yorkais qui aiment le soleil et le sable. Les 17 « communautés de plage » qui composent Fire Island vont des plages bondées (Ocean Beach, Cherry Grove) aux plages vierges (Saltaire, où une population insulaire décourage les étrangers). Les voitures n’ont pas droit de cité sur l’île ; les résidents doivent s’y déplacer à pied, à vélo, ou en bateau…

Au cours de l’année, Fire Island compte à peine plus de 300 résidents… Pendant l’été, ce nombre augmente jusqu’à 20 000. Etant donné que sa principale attraction est la plage blanche immaculée, la saison pour Fire Island commence en mai durant le weekend du Memorial Day et se termine le jour du Labor Day (fête du travail), début septembre. Les activités principales sur l’île se composent de pique-niques, tours en bateaux, surf, pêche, randonnée, et observation des oiseaux… La région accueille également une culture de fête rauque, amplifiée par des cocktails Rocket Fuel, une spécialité locale…

Si vous souhaitez rester sur l’île, vous avez le choix entre plusieurs locations de maisons et quelques hôtels. BARNES vous recommande de loger dans les zones comme The Grove, et Ocean Beach. Retrouvez ci-dessous le guide de BARNES New York pour profiter au maximum de votre séjour à Fire Island.

COMMENT SE RENDRE À FIRE ISLAND ?

Si vous voyagez de Manhattan à Fire Island, prévoyez 1h30 à 2 heures de trajet. La plupart des visiteurs accèdent à l’île via le train (LIRR) et le ferry. Le LIRR part depuis Penn Station. Selon l’endroit où vous souhaitez vous rendre sur l’île, vous pouvez vous arrêter à différents lieux de départ de ferry : Bay Shore, Sayville, ou Patchogue. De là, vous devrez marcher ou prendre une voiture pour aller au ferry. Alternativement, vous pouvez conduire jusqu’à Bay Shore, Sayville, ou Patchogue et prendre le ferry à partir de là.

De Bay Shore, vous prendrez Fire Island Ferries vers les destinations prisées du centre de Fire Island telles que Ocean Beach, Kismet, et Ocean Bay Park (aller-retour pour $19 pour les adultes). Si vous vous rendez à Sayville, prenez le ferry Sayville vers Fire Island Pines, Cherry Grove, et Sailors Haven ($16). Le Davis Park Ferry à Patchogue vous conduira à Watch Hill et à Davis Park ($17).

L’île de Fire Island est réputée pour ne pas accueillir de voiture (ce qui rend les petits villages encore plus charmants et agréables). Cependant, les deux extrémités de l’île disposent de parking à l’usage des visiteurs. Vous pouvez vous garer au phare de Fire Island à l’ouest ou à l’est au Otis Pike Fire Island High Dune Wilderness.

Gardez à l’esprit que, bien que l’île ait une largeur de 250m, elle fait 32 km de long ! Cela signifie que si vous prévoyez de vous garder à une extrémité de l’île et que vous souhaitez vous promener jusqu’au Grove, cela peut prendre près d’une demi-journée. Une fois la voiture garée, vous pouvez marcher, prendre un vélo ou un bateau-taxi pour vous rendre à votre destination. Les bateaux-taxis coûtent entre 10 et 30 dollars et s’arrêtent environ une fois par heure dans chacune des 17 communautés de Fire Island.

Fire Island Pines

Fire Island Pines, ou “The Pines”, représente la communauté située à l’est de The Grove. Depuis le milieu du 20ème siècle, The Pines accueille propriétaires et locataires, ainsi qu’une grande communauté de plaisanciers. Comme partout dans Fire Island, les meilleures activités sur trouve au bord de l’eau. Les bars gays de The Pines sont très reconnus sur l’île : Sip N Twirl, Blue Whale, et Pavilion.

Cherry Grove

Cherry Grove, ou “The Grove”, représente la communauté LGBTQ la plus ancienne et connue de Fire Island. Avant le début du mouvement moderne des droits envers les homosexuels à la fin des années 60, The Grove abritait une communauté ouverte et fière de résidents homosexuels. Sa “Community House” et son théâtre sont aujourd’hui considérés comme des monuments historiques nationaux.

Les attractions les plus populaires de The Grove sont évidemment les bains de soleil et autres activités sur la plage. Vous y trouverez des bars tels que Cherry’s On The Bay et le Ice Palace Night Club où vous pouvez y faire la fête de jour comme de nuit. Pour une vue et un dîner spectaculaire, visitez le restaurant The Sandcastle at The Ocean, un des meilleurs restaurants de l’île. A seulement quelques pas de Cherry Grove se trouve Sunken Forest, une merveille naturelle dans la baie de Sailors Haven. Ce rare bosquet se développe à partir d’eau de mer et abrite des espèces fauniques rares…

Ocean Beach

La destination la plus populaire de Fire Island est certainement Ocean Beach. Sur une île aussi résidentielle que légèrement commerçante, Ocean Beach reste le centre-ville un peu animé de l’île… En plus d’une plage très prisée, Ocean Beach regorge de restaurants, bars, boutiques, et galeries à visiter lorsque vous avez besoin d’une pause de la plage. Les must de la région sont le glacier Scoops, la boulangerie Rachel’s Bakery, et le bar Houser’s. Pour dîner, le restaurant Hideaway est connu pour son fameux risotto au homard. Outre la location de maisons locales, le Palms Hotel Fire Island offre un hébergement haut de gamme. Ocean Drive est également la communauté de l’île la plus conviviale pour les familles avec des enfants.

Fire Island National Seashore

Les parcs de Fire Island sont collectivement connus sous le nom de “Fire Island National Seashore”. La Sunken Forest et Otis Pike Fire Island High Dune Wilderness sont des zones de nature sauvages désignée par le gouvernement local. Elles font partie du “National Seashore”. Les plages à Sailors Haven et Watch Hill proposent également des terrains de camping. Le phare historique de Fire Island, construit en 1858, se trouve à l’ouest de l’île et il est également possible de le visiter.

Zoom sur les Hamptons, la destination préférée des new-yorkais

C’est officiellement la saison pour les Hamptons, région située au nord-est de Long Island, dans l’Etat de New York, à quelques heures de voiture de Manhattan. C’est le lieu préféré des new-yorkais pour fuir le chaos de la « Grande Pomme » et se détendre au soleil, ou faire la fête dans les endroits les plus branchés de Southampton et Montauk…

Les Hamptons sont très populaires depuis des années. Ses villages offrent un mélange idéal pour les new-yorkais durant l’été : au bord de l’océan, atmosphère rurale, un charme historique et exclusif, le tout à une distance convenable de New York. En effet, depuis Manhattan, il est facile de s’y rendre en train, voiture, bus, ou même hélicoptère. Si la population et l’atmosphère locale rappellent New York City, la région est en revanche beaucoup plus décontractée et agréable pour l’été.

De nombreuses célébrités y possèdent des maisons de vacances, l’absence de paparazzi et l’intimité rendent les lieux propices à la détente et la relaxation. Pour les autres, les Hamptons se caractérisent par des plages de classe mondiale, des restaurants renommés, et une ambiance très animée…

QUAND VISITER LES HAMPTONS ?

Les visiteurs commencent à arriver généralement aux Hamptons à partir du Memorial Day (mai) ; mais la véritable haute saison se déroule de juillet au Labor Day (début septembre). C’est là que la « scène sociale » est à son apogée, avec divers festivals et événements… Vous pouvez également passer un week-end aux Hamptons en arrière-saison (septembre – octobre), lorsque les villages sont moins bondés et que la météo reste clémente.

COMMENT SE RENDRE AUX HAMPTONS ?

Depuis New York, le moyen le plus simple est de conduire. Le trajet prend environ 2 – 3 heures depuis Midtown jusqu’à East Hampton Village, en fonction de la circulation. De nombreux visiteurs s’y rendent aussi en bus, via le fameux “Hampton Jitney” ou le “Hampton Luxury Liner” qui font des arrêts dans les principaux hameaux et villages.

Une autre option est de prendre le train LIRR “Long Island Rail Road”. Les trains locaux peuvent prendre jusqu’à 3 heures pour arriver à Montauk à partir de Penn Station. Il existe cependant un train express desservant les Hamptons tous les vendredis après-midi en été.

L’option la plus rapide reste de s’y rendre en hélicoptère au départ de Manhattan, évitant ainsi les embouteillages et permettant de rejoindre les Hamptons en moins d’une demi-heure ; enfin, pour ceux qui peuvent se le permettre…

OÙ SÉJOURNER AUX HAMPTONS ?

Locations saisonnières : La meilleure façon de passer l’été aux Hamptons est de passer un week-end, un mois, ou la totalité de l’été dans une maison ou un appartement. Août est la période la plus onéreuse pour réserver ; il est rare de trouver une location même modeste à moins de $7,000 par mois, et les prix pour les maisons plus luxueuses atteignent même six chiffres !

Hôtels : Les Hamptons restent limités en terme d’hôtellerie. Montauk est le lieu offrant le plus de choix pour trouver des chambres et des options variées.

Camping : Il est également possible de monter sa tente à Montauk’s Hither Hills à partir de $35 par jour (si vous réservez tôt). Camper reste donc l’option la plus abordable pour passer l’été aux Hamptons…

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations.

Les chiffres du marché Manhattan – deuxième trimestre 2019

Le marché immobilier de Manhattan apporte de nouveau des nouvelles contrastées pour le second trimestre 2019. Bénéficiant de la livraison de nombreux projets neufs, les indicateurs de prix et de nombre de ventes sont à la hausse, masquant pourtant une tendance générale de correction du marché au bénéfice, actuellement, des acheteurs.

Les ventes ont augmenté d’une année à l’autre pour la première fois en deux ans (+5% par rapport à 2018). Plus de 3,300 ventes ont été effectuées ce trimestre, totalisant 7 milliards de dollars (+$1B par rapport à 2018).

Il est cependant trop tôt pour se réjouir d’une reprise, car de nombreuses ventes ce trimestre sont en réalité des ventes sur plans (nouveaux développements / sponsors), signées au cours des trimestres précédents. Notons aussi que l’entrée en vigueur de la nouvelle loi fiscale au 1er juillet 2019 a incité beaucoup d’acheteurs à clôturer ce trimestre (surtout dans les budgets importants ; plus de détails ici). Les contrats signés ce trimestre, indicateur le plus fiable de l’activité, sont en revanche stables par rapport au second trimestre 2018 : accélération en avril (cohérent avec la réforme fiscale deux mois après), suivie d’une baisse en mai et juin.

Dans le même temps, l’inventaire, déjà élevé, n’a cessé de croître, dépassant 8,000 mandats pour la première fois depuis 2011. Les réductions de prix continuent, les marges de négociations augmentent ; aussi, la durée moyenne sur le marché atteint son plus haut niveau depuis 6 ans.

D’un autre côté, le prix médian a atteint un niveau record à $1,225,000, et le prix moyen son niveau le plus haut depuis deux ans à $2,119,000. Ces chiffres, à l’encontre des tendances baissières de marché, sont de nouveau gonflés par les nouveaux développements livrés ce trimestre, alors que les contrats avaient été signés bien avant, dans un meilleur contexte de marché. Ainsi, le prix au pied-carré reste quasiment inchangé par rapport au même trimestre 2018 (et aurait même baissé sans cet afflux de ventes de sponsors).


Quelques chiffres importants

  • Augmentation du nombre de ventes pour la première fois depuis 2017 ;
  • Progression de l’inventaire pour le septième trimestre consécutif ;
  • Nouveau record pour le prix médian de vente ;
  • Les nouveaux développements prennent leur plus grosse part de marché depuis 2 ans ;
  • Les nouveaux développements affichent leur plus petite surface moyenne de vente depuis 6 ans ;

Co-ops – Prix médian :
Studio: $425 000
1-BR: $720 000
2-BR: $1,300,000
3-BR: $2,335,000

Condos – Prix médian :
Studio: $584 000
1-BR: $1,150,148
2-BR: $2 160 000
3-BR: $3 842 500

Trouvez le quartier de Brooklyn qui vous correspond

Que vous soyez nouveau à New York ou un résident de longue date, chercher le meilleur quartier pour vivre à Brooklyn est à la fois un exercice passionnant et exigeant. Avec un rythme de vie plus détendu que celui de Manhattan, grâce à ses nombreux parcs, une plus grande sécurité, et un sentiment général de calme, Brooklyn plait énormément aux expatriés, aux familles, mais également aux jeunes professionnels pour son côté tendance. Avec l’attractivité grandissante de ce “borough”, de nombreux micro-quartiers s’y sont développés. Voici un petit guide de certains d’entre eux, préférés des Français à Brooklyn, selon BARNES – agence immobilière de luxe à New York depuis plus de 10 ans.Cela vous aidera à trouver le quartier qui vous correspond le mieux.

Les quartiers les plus branchés

Ces quartiers de Brooklyn sont très attractifs pour les jeunes professionnels grâce à leur diversité, leur dynamisme et leur accessibilité. Ils comptent notamment un grand nombre de bars, restaurants, musées et galeries d’art.

Williamsburg

C’est indéniablement le quartier de Brooklyn qui a vécu le plus de bouleversements au cours des 15 dernières années. Williamsburg est le quartier pionnier de Brooklyn, en montrant son potentiel de vie et sa valeur immobilière.

Relié à Manhattan grâce à la Ligne L (qui finalement ne fermera pas, après des années de doutes), le premier arrêt après l’East River est au coeur de Williamsburg. Le quartier est ainsi idéalement placé et offre un compromis remarquable : le confort, le standing et la proximité avec Manhattan, tout en restant dans l’atmosphère décontractée de Brooklyn. Il est facile de se déplacer entre les deux boroughs, que ce soit en métro, en ferry, ou en vélo. Williamsburg possède un riche patrimoine culturel et artistique avec des restaurants et galeries d’art haut-de-gamme.

La popularité du quartier s’est nécessairement accompagnée d’une hausse des prix. Aujourd’hui, il est l’un des quartiers les plus onéreux de New York. Cependant, les travaux en cours sur la ligne L, qui pourraient compliquer un peu les trajets, a permis de tempérer cette hausse pour un temps. Yann Rousseau, directeur adjoint de Barnes New York indique que “l’annonce de l’arrêt de la Ligne L en 2015 a provoqué une baisse des prix de l’immobilier tant en résidentiel qu’en commercial, et de nombreux commerces ont fermé leurs portes. Lorsqu’à deux mois de la fermeture prévue en avril 2019, le Gouverneur a renoncé à cette mesure si dévastatrice pour le quartier, l’immobilier a immédiatement changé de tendance et il redevient aujourd’hui intéressant d’y investir”.

Dumbo

Dumbo, acronyme pour “Down Under the Manhattan Bridge Overpass”, est très populaire depuis des années tant pour sa proximité avec Manhattan que pour les vues sur ses gratte-ciel. Aujourd’hui un des quartiers les plus prisés, Dumbo a accueilli les New-Yorkais qui ont abandonné leurs appartements à SoHo et Tribeca pour les lofts, les rues pavées, et un certain calme. Quartier très branché avec des restaurants huppés, il invite jeunes actifs et familles. Nombreux sont les parents français à avoir élu domicile à Dumbo, entre autres pour son école maternelle (The Language and Laughter Studio) qui propose des cours en français. Le quartier est également très agréable pour les enfants grâce aux nombreux espaces verts et autres attractions.

Les quartiers les plus “famille”

Verdure, parcs, attractions, écoles… Ces critères sont très importants pour les familles françaises (et autres) à New York. Vous n'avez pas à choisir entre une belle vie de famille ou l'effervescence de New York car il est aujourd'hui possible d'avoir le meilleur des deux mondes dans ces quartiers de Brooklyn !

Carroll Gardens

Quartier vivant avec un large choix de boutiques, de restaurants et de bars, Carroll Gardens offre une saveur particulièrement française à Brooklyn. C'est aussi un quartier riche en histoire, qui a conservé son style brownstone avec des maisons de ville en pierre brune, d'authentiques pâtisseries européennes, ainsi que de nombreux parcs et espaces verts. Ces qualités font du quartier un lieu idéal pour élever des enfants en milieu français, notamment grâce à ses multiples options d'enseignement en français : le privé bilingue  International School of Brooklyn  et l'école publique PS58 The Carroll School qui offre un programme bilingue français. Si vous recherchez un jardin privatif, c'est le quartier de choix, avec son offre de brownstones, des immeubles souvent divisés en appartements de standing mais parfois conservés en maisons individuelles. Par ailleurs, "les Français sont en grande partie responsables de la hausse des prix des biens situés dans le quartier de l'école PS58", confie Christophe Bourreau, directeur de Barnes New York.

Park Slope

Par Mikeruggy - Travail personnel, CC BY-SA 4.0

« Park Slope est un quartier très convoité par les familles pour une multitude de raisons », précise Christophe Bourreau. « Il y a une vraie diversité, de la convivialité familiale, des parcs de qualité… Le quartier est aussi connu pour sa culture et sa vitalité ».

En effet, beaucoup de familles quittent Manhattan pour la vie plus agréable de Park Slope. Il est réputé pour ses jolies maisons aux briques brunes du XIXe et XXe siècles mais aussi pour ses quelques constructions modernes. “Townhouses”, “condos” et “co-ops” dans des immeubles bien conservés caractérisent bien le quartier. Il y en a pour tous les goûts ! Bien que l’offre soit limitée et la demande forte pour les “townhouses”, il existe de nombreux choix de styles et de prix pour l’immobilier à Park Slope.

Brooklyn Heights

Ce quartier calme et paisible du centre de Brooklyn doit son charme historique à son architecture et à son emplacement clé. C'est le quartier le plus exclusif du «borough», bénéficiant d'une position centrale (à proximité du centre-ville de Brooklyn), de rues sereines et résidentielles, mais adjacentes aux rues principales dynamiques et bien desservies. Brooklyn Heights attire de nouveaux acquéreurs depuis des années, principalement des jeunes actifs et des jeunes couples cherchant à se rapprocher des écoles, à vivre dans un environnement résidentiel, ou tout simplement à investir dans un logement plus spacieux… Il reste également un investissement valeur refuge à long terme. terme, en raison d'un inventaire limité et d'une forte demande.

Les quartiers à suivre de près pour l’investissement

Avec la popularité de Brooklyn toujours en hausse, d’autres quartiers émergent et se développent. A regarder aujourd’hui tant que les prix sont accessibles…

Greenpoint

A la pointe nord de Brooklyn, au-dessus de Williamsburg, se trouve le charmant quartier de Greenpoint. Jadis bastion de la communauté polonaise, il a su conserver son aspect industriel de la fin du XIXème siècle, lorsque usines, entreprises de verreries et chantiers étaient actifs. Greenpoint a su prendre avantage de ces grands espaces en les modernisant. Les usines et autres entrepôts sont transformés avec style en appartements modernes et luxueux qui poussent des célébrités telles que Sarah Jessica Parker ou Paul Giamatti à y emménager. L’immobilier du quartier est très attractif en ce moment car les prix n’y ont pas encore atteint les sommets des zones plus centrales, et y sont notamment bien plus modestes qu’à Williamsburg. En effet, Christophe Bourreau confirme que “l’immobilier à Greenpoint est depuis des années surveillé par de nombreux investisseurs car le processus de gentrification a déjà commencé”.

De plus, une autre école publique avec enseignement en français s’y trouve, la PS110, The Monitor School. L’atmosphère bohème mais raffinée, les galeries d’art, les bars et restaurants branchés font de Greenpoint une excellente option. “Sa proximité avec Long Island City (LIC), Williamsburg et Manhattan, en font une zone à très fort potentiel. L’annonce d’Amazon de s’installer à Long Island City a tout de suite eu pour conséquence une augmentation des prix de Greenpoint. Amazon a changé d’avis, mais il ne faudra pas longtemps pour que d’autres entreprises créent des mouvements similaires”, prédit Christophe Bourreau.

Bed-Stuy

Bedford-Stuyvesant, un quartier en vogue aujourd’hui, doit son évolution à la beauté de ses ruelles et de ses maisons “brownstownes”. Bien que le prix de l’immobilier y a déjà beaucoup augmenté ces dernières années, l’achat et la location à Bed-Stuy sont toujours moins chers qu’à Manhattan ou Dumbo. Ce quartier agréable de Brooklyn charme ses visiteurs par ses maisons avec jardins ou ses immeubles ne dépassant pas trois étages. La ville de New York a désigné Bed-Stuy comme un quartier historique, protégeant plus de 800 bâtiments ! Vivre à Bed-Stuy veut donc dire que vous pourrez profiter de ces vues tous les jours…

Bushwick

Crédit: Nicholas Doyle - nsdoyle.com

Quartier émergent idéal pour les actifs citadins à la recherche d’un quartier plus vivant, en évolution, et relativement bon marché. Un des rares quartiers encore en transition, Bushwick est une source d’inspiration pour artistes et écrivains. Le quartier est resté le même jusqu’au milieu des années 1990, puis il est devenu depuis un hub pour les nouveaux entrepreneurs et les startups. Le quartier a commencé à gagner en notoriété lorsqu’artistes et créateurs ont saisi les opportunités immobilières locales pour créer des lofts et des studios branchés. Les rues de Bushwick sont un véritable musée en plein air dédié au street art : c’est l’un des rares endroits aux Etats-Unis où les foules se déplacent pour contempler les murs ! De plus, les parcs ajoutent beaucoup de valeur récréative à Bushwick.

“Les personnes qui recherchent le “vrai” Brooklyn trouvent généralement leur bonheur à Bushwick”, confie Feryel Cherait de la maison Barnes.

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